A la faveur d’un atelier organisé à Bougouni, la direction nationale de l’Agriculture s’est attelée à la restitution des recommandations de l’audit interne. Ce, au niveau des structures de contrôle auditées. C’était le mercredi 16 septembre 2020.
Cette restitution des recommandations de l’audit interne a concerné les structures de contrôle phytosanitaire ; des entreprises exportatrices de mangue ; des vergers et des stations de conditionnement. La cérémonie était présidée par le directeur national de l’Agriculture, en présence du directeur adjoint de l’Office de protection des végétaux (OPV) et le président du Conseil de cercle de Bougouni.
Il a été question de l’approche systémique (sanitaire, surveillance, lutte, traçabilité et formation; l’élaboration et soumission du dossier mangue Mali, l’acceptation du dossier par la direction générale de la santé; la mise en œuvre de l’option choisie. S’y ajoutent l’audit de la mise en œuvre de l’approche systémique et le dialogue public-privé (partage des résultats de l’audit pour la prise en compte des mesures correctives).
Dans son intervention, le président de l’Interprofession de la filière mangue du Mali (IFM-Mali), Moctar Fofana, a fait savoir que l’objectif de cet exercice est de répondre aux mesures posées par l’UE en 2019 concernant l’exportation de la mangue. Il reconnait des imperfections. C’est d’ailleurs même, dit-il, la raison pour laquelle les acteurs de la filière se sont rencontrés pour essayer de prendre connaissance des résultats de cet audit et ensuite réparer les lacunes constatées pour répondre aux mesures demandées par l’UE. « La première recommandation est que nous allons diffuser largement auprès des acteurs de la filière mangue à savoir ; les pépiniéristes, les producteurs, les pisteurs, les exportateurs et les transformateurs pour leur permettre de renforcer et les sensibiliser à prendre davantage cette filière à bras-le-corps pour qu’on puisse maintenir notre niveau d’avant à savoir moins d’interception de mangue. Nous demandons aux acteurs de redoubler d’effort pour réduire les interceptions constatées. Pour le moment, nous n’avons constaté qu’une seule interception cette année. On voudrait maintenir le cap et avoir l’année prochaine zéro interception. En ce qui concerne la deuxième recommandation, nous allons continuer à faire une large diffusion de ses résultats et à sensibiliser des auteurs qui ne sont pas au même niveau d’information. La troisième recommandation proposée est un plan d’actions pour corriger ses imperfections constatées », a expliqué le président Fofana.
L’audit a concerné les entreprises exportatrices à Bamako, Koulikoro, Sikasso, Bougouni et Yanfolila. Il ya aussi les vergers de 15 producteurs à Bamako, Koulikoro, Sikasso, Bougouni et Yanfolila ; les stations de conditionnement à Bamako, Bougouni, Yanfolila et Sikasso. S’y ajoutent les postes de contrôle d’inspection et de certification phytosanitaire à Bamako, Bougouni, Yanfolila et Sikasso.
Bazoumana KANE
Actu-Economique