La grave crise qui a pollué l’atmosphère du monde footballistique malien a connu son épilogue, grâce à un protocole d’accord, dans lequel, chaque partie s’est engagée à faire des concessions. Contrairement aux campagnes de dénigrement, le président de la Fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra, est en train d’exécuter le protocole, conformément à ses clauses.
‘on se rappelle que le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga, avait confié la gestion de la crise qui frappait notre football aux ministres Abdel Karim Konaté et Amadou Koïta. Ceux-ci ont réussi, au terme de 72 heures de travail intense, à concilier les parties avec à la clef un protocole d’accord. Dans ledit protocole, chaque partie devrait faire des concessions. Le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo, contre sa volonté, a annulé les décisions de dissolution de la Femafoot et de création du Comité de normalisation (Conor). Pour ce qui est du président de la Fédération malienne de football (Femafoot), il s’est engagé à lever toutes les sanctions frappant les différents responsables. En plus de cela, il devait envoyer une correspondance à la Fifa.
Pendant que nous sommes dans le train de l’application du protocole, les détracteurs de Boubacar Baba Diarra ne cessent de l’accuser par rapport au non-respect des clauses de l’accord. Cela a commencé après la nomination de nouveaux secrétaires généraux. Et l’occasion était ainsi trouvée pour vilipender le président de la Femafoot. Ces agissements sont faciles à comprendre, si l’on sait que le ministre des Sports et l’ancien Conor ont fait croire à l’opinion que les deux secrétaires généraux devaient être choisis parmi leurs cadres. Hélas ! Du rêve au cauchemar, peut-on qualifier l’échec de leurs prétentions. En réalité, nulle part dans le protocole d’accord, il n’est écrit que le secrétariat reviendra à l’ancien Conor ou aux ex frondeurs.
Boubacar Baba Diarra, en acceptant les concessions, a sauvé le football malien. La preuve est que s’il avait refusé les propositions, le Mali serait toujours aujourd’hui sous le coup de la suspension de la Fifa. Mais il a fait preuve de sens élevé de responsabilité. Pour cela, il n’a pas tardé, dès le lendemain de la signature du protocole, à informer la Fifa de la teneur du protocole d’accord qui met fin à la crise. Quelques heures après, l’instance suprême est revenue sur sa décision de suspension de notre pays. Le même jour il a écrit aux présidents de toutes les ligues pour les informer de la levée par le Comité exécutif de la Femafoot de toutes les sanctions liées à la crise.
Par conséquent, Boubacar Baba Diarra leur a demandé d’exécuter avec effet immédiat la décision. Ensuite, il a saisi la Fifa, mais cette fois-ci, pour lui expliquer la mise en œuvre du protocole d’accord en vue de la gestion de la crise du football. C’est dans ce cadre qu’il a informé la Fifa de la tenue d’une assemblée générale le 12 juin prochain. La dite AG consacrera la mise en place d’un Comité de normalisation sous la supervision de la Fifa.
En conclusion, il a dit se mettre à la disposition de la Fifa pour toutes fins utiles. Donc la preuve est établie que le président de la Femafoot respecte le protocole d’accord, contrairement aux messages de dénigrements véhiculés çà et là pour salir son honneur d’homme d’Etat et le mettre l’opinion nationale sur son dos.
A.B. HAÏDARA
Par Aujourd’hui-Mali