Le 27 juin 2022 a marqué le début de l’examen du ddiplôme d’études ffondamentales (DEF). C’est au centre du groupe scolaire Sogoniko II que le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a donné le coup d’envoi. En tout, 237 540 candidats participent à cet examen sur l’ensemble du territoire national. Comme chaque année, une équipe du groupe ZIMA (Ziré-Medias-Afrik) est passé recueillir les témoignages de quelques candidats. Reportage !

D’abord, le ton a été donné par le Premier ministre en ces termes : « Vous êtes les futurs cadres de ce pays et le Mali compte sur vous ». Voilà la phrase forte employée par le chef du gouvernement pour galvaniser les jeunes. Choguel Kokalla Maïga avait à ses côtés la ministre de l’Éducation nationale, Mme Dédéou Ousmane ; le ministre de l’Enseignement supérieur ; la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et celui de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Au total, 237 540 candidats participent à cet examen de fin d’études pour l’obtention du diplôme d’études fondamentales sur l’ensemble du territoire national.

Le Premier ministre et la ministre de l’Éducation nationale ont également salué les grands efforts du corps enseignant et des cadres scolaires qui ont accompagné les élèves tout au long de leur parcours, mais surtout pour la réussite de cette année scolaire. Aussi, les parents d’élèves ont été salués pour avoir garanti aux enfants les conditions nécessaires pour mener à bien leur préparation afin de passer les épreuves dans des conditions optimales.

Des candidats confiants !

Au centre d’examen du groupe scolaire de Magnambougou projet où nous avons pu recueillir quelques témoignages, les candidats se disent sereins et confiants au sortir des premières épreuves. « Je m’appelle Ibrahim Sangaré, élève en classe de 9eA et j’ai composé au centre du groupe scolaire de Magnambougou Projet. Nous venons de finir les deux premières épreuves de la journée qui ont porté sur la rédaction et l’histoire/géographie. Pour moi les sujets étaient à notre portée et je pense que cette année sera la bonne pour moi », a souligné Ibrahim Sangaré

Quant à Fadimata Bocar Cissé, candidate, elle a estimé que les premières épreuves ont été un peu dures, même si elle restait optimiste au vu de l’effort qu’elle venait de fournir. « J’ai composé au centre du groupe scolaire de Magnambougou Projet. Le sujet de la rédaction concernait une lettre de remerciement à l’endroit du professeur qui t’a particulièrement marqué de par sa façon d’enseigner ; l’épreuve d’histoire était relative aux caractéristiques de l’administration coloniale française, notamment les raisons de l’échec des résistants à la pénétration coloniale, tandis que le sujet de géographie était sur l’agriculture, les climats et zones climatiques au Mali et les activités adaptées. Je pense que ces sujets étaient complexes dans l’ensemble. Il fallait juste miser sur l’actualité, mais je reste tout de même optimiste pour le reste des épreuves », a-t-elle témoigné.

Kalifa Traoré, stagiaire

Source : Ziré