Dans l’enceinte de la Faculté Histoire-Géo (FHG), le collectif a organisé une conférence de presse sous la présidence de son leader Enely Kassogué, en présence des membres et les étudiants de ladite faculté. Une rencontre de dénonciation de l’injustice et de réclamation de droits.
La Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines (Flash), en son temps était composée de multiples filières. Elles sont notamment : Histoire, Géographie, Lettres modernes, Linguistique, Philosophie, Sociologie, Psychologie, Sciences de l’éducation, Socio-anthropologie et les langues étrangères telle que l’Anglais, le Russe, l’Arabe, l’Allemand, etc. En 2012, avec la venue du système Licence Master et Doctorat (LMD), la Flash a été divisée en trois facultés : la Faculté Histoire-Géo ; la Faculté des langues et sciences du langage, la Faculté des sciences humaines et la science de l’éducation.
Selon M. Kassogué, tous les sortants de ces différentes filières sont victimes et ne jouissent d’aucun droit sur le marché de l’emploi. « Nous sommes unis depuis 2019 et menons ce combat qui nous est commun. De 2012 à nos jours, aucun diplômé de ces filières ne bénéficie de concours de l’Etat. Les sortants qui ont le diplôme de maîtrise, licence générale ou professionnelle de ces filières sont rejetés à l’Apej. Le seul concours sur lequel nous espérons c’est l’Ecole nationale supérieure (Ensup). Le quota sur des milliers de sortants est très minime dont 5, 10, 15 ou 20 maximum par filière, alors qu’il y a plusieurs candidats », affirme-t-il.
Le collectif se plaint de rejet par les autorités du pays et fait appel à toutes les bonnes volontés de l’intérieur comme de l’extérieur, les organisations nationales et internationales de les venir en aide pour pouvoir bénéficier de leurs droits et être utiles à leur pays. « Le ministère de la Fonction publique ; de l’Administration territoriale ; de l’Enseignement supérieur, la Primature et même le Conseil national de Transition (CNT) ont tous refusé de nous recevoir. Nous sommes marginalisés dans cette nation de droits. Pourtant ils sont en train de recruter des bandits qui avaient opté pour les armes. On ne va pas rester les bras croisés. Notre prochain sit-in se tiendra à la Cité ministérielle. Si on n’obtient pas gain de cause, on occupera les administrations publiques », a menacé le président Enely.
Selon Hamadoun Bamoye Touré, membre du collectif, la privatisation mafieuse de l’Ensup entre son personnel et le gouvernement fait qu’il y a moins d’étudiants qui passent par voie de concours. Cela fait aussi qu’elle est ouverte à toute personne possédant les moyens de payer ses études d’où le manque de meilleurs étudiants dans cette importante école nationale. C’était pour lui l’occasion d’encourager les étudiants de faire face à leurs études. Il pense qu’aucun désespoirne doit leur freiner à apprendre.
Hamadoun Touré
(Stagiaire)