Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Évaluation du portefeuille Étatique : Vers une rentabilité stratégique

 Le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions a informé le Conseil des Ministres du projet d’étude sur la situation du portefeuille et la gestion des participations de l’Etat dans les entreprises publiques et les entités à vocation économique et financière.
Conformément aux recommandations des Assises Nationales de la Refondation et suivant les instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat, l’action gouvernementale doit fixer des mesures urgentes pour une meilleure préservation des intérêts nationaux dans la gestion des structures, sociétés et entreprises à contribution et/ou à participation étatiques.
Le portefeuille national de l’Etat est constitué entre autres par des sociétés industrielles, extractives, commerciales, bancaires, de Télécommunications et des participations de l’Etat dans les sociétés sous-régionales et africaines.
Cependant, la gestion et le suivi des participations dans ces entités, souffrent d’insuffisances, notamment la persistance paradoxale des subventions et des exonérations, l’absence d’appui-conseils aux sociétés et entreprises dans l’élaboration des stratégies d’investissement et de financement adaptés, le déficit de coordination et de synergie entre les départements ministériels impliqués.
Globalement, l’analyse de la situation du portefeuille de l’Etat fait ressortir les constats suivants :
– la plupart des sociétés et entreprises constituent des fardeaux budgétaires pour l’Etat ;
– la faible capacité des représentants de l’Etat à négocier et à protéger les intérêts de l’Etat au sein des organes sociaux : Conseil d’Administration, Assemblées Générales et autres ;
– le manque de suivi adéquat des sociétés et entreprises par l’Etat ;
– une faible méthode d’anticipation des problèmes des sociétés et entreprises ;
– le défaut d’analyse prospective sur le portefeuille de l’Etat et l’absence de stratégie d’optimisation des opérations de cession et de prise de participation par l’Etat.
Il en découle, tout au moins un manque à gagner considérable pour l’Etat, comme l’atteste le cas des sociétés N’Sukala-SA et Sukala-SA, ou le surendettement voire l’arrêt pur et simple des structures concernées cas de la COMATEX, de l’UMPP et des Chemins de fer, avec les pires conséquences sociales, économiques et financières pour le pays.
Au regard de ce qui précède, le Gouvernement engage la réalisation d’une étude sur la question dans l’objectif global de faire l’état des lieux du portefeuille de l’Etat, d’en évaluer la situation globale et de proposer des recommandations en vue de l’institution d’une véritable politique publique en la matière, de renforcer la gouvernance des portefeuilles, afin d’assurer une meilleure rentabilité économique, financière et stratégique au profit de l’Etat.
Source: Conseil des Ministres
NB: Le titre est de la rédaction de Bamada.net
Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance