L’opération qui concerne le District de Bamako et la ville de Kati, prévoit d’évacuer 550.610 m3 de déchets solides vers le dépôt final de Noumoubougou
Le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, a donné, hier au dépôt de transit des déchets du Centre de formation professionnelle de Médine, le premier coup de pelle marquant le lancement des travaux d’évacuation des déchets solides de Bamako et de Kati, et celui du curage des collecteurs de la capitale. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, des autorités coutumières et politiques de la Commune II, ainsi que des partenaires techniques et financiers.
La gestion des déchets solides constitue de nos jours une préoccupation majeure aussi bien pour la population que pour les pouvoirs publics. Comme en témoigne le dépôt de transit de Lafiabougou tristement surnommé le «Mont Kilimandjaro» pour sa taille énorme. Le cas du dépôt de transit situé derrière l’hôtel Olympe en Commune V du District de Bamako est tout aussi préoccupant.
À la date du 15 juin dernier, selon les statistiques officielles, le volume de déchets au niveau de l’ensemble des dépôts de transit de Bamako était de 2.239.350 m3. D’où la nécessité de procéder à une campagne d’évacuation des déchets solides et de curage des collecteurs. Ainsi, il est prévu d’évacuer 550.610 m3 de déchets solides de Bamako et Kati vers le dépôt final de Noumoubougou. Pour le curage des collecteurs de Bamako, l’opération va concerner 144.086 mètres linéaires.
Procédant au lancement des travaux, le Premier ministre a exprimé la volonté du gouvernement, au-delà des réformes politiques et institutionnelles, de s’occuper du quotidien des Maliens. Toute chose qui motive le chef du gouvernement à suivre de très près ces travaux qui viennent de démarrer.
UNE ÉQUIPE AD-HOC- Dr Choguel Kokala Maïga a fait savoir que déjà, l’instruction a été donnée au ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable avec certains de ses collègues de mettre en place une équipe ad-hoc appuyée par les partenaires financiers et tous les autres acteurs (maires, chefs de quartier, organisations des jeunes, entre autres) pour mener à bien ce projet.