Au Mali, depuis plusieurs années, il y a plusieurs associations et entreprises qui se sont engagées dans la lutte contre l’insalubrité et le changement climatique. Même si les résultats escomptés tardent à se faire voir. Pour preuve : il suffit de se rendre au Grand marché de Bamako, dans les espaces publics, devant les écoles, les hôpitaux pour se rendre compte de la situation qui n’est pas cachée non plus aux autorités du pays.
En effet, malgré la persistance des difficultés de changer le visage de Bamako, les principaux acteurs engagés dans son assainissement restent optimistes et motivés comme jamais pour faire du Mali, un pays propre.
«Le Mali propre c’est possible», tel est le message lancé, en décembre 2019, par certaines associations et entreprises maliennes, notamment les « Gilets verts », l’association la Jeune Chambre internationale Bamako Ciwara, le Mouvement Mali Propre, Happ’up clean Eco, etc.
Selon M Diarra, environnementaliste, agent du ministère de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable de plus en plus, des associations et mouvements de jeunes s’engagent dans la lutte contre l’insalubrité.
Aussi, rappelle-t-il, en 2019, le gouvernement, à travers son département et celui de la santé, a mis en œuvre d’importants projets qui sont en cours pour non seulement encourager, mais aussi accompagner les jeunes dans la préservation de l’environnement en 2020.
La propreté de la ville de Bamako n’incombe pas aux seules autorités et associations de protection de l’environnement, mais toute la population.
En effet, l’assainissement étant un domaine transversal, chaque acteur doit jouer sa partition. Ainsi, au niveau des familles, chacun doit balayer sa chambre, sa cour et devanture, rassembler les ordures dans des poubelles appropriées. Les GIE doivent assurer la pré collecte (évacuation des ordures des familles aux dépôts de transit). Et les services municipaux s’occuper de la collecte (enlèvement des ordures des dépôts de transit à la décharge finale.
En tout cas, pour assurer l’assainissement de la ville de Bamako, il faut obligatoirement aménager une décharge finale moderne qui va non seulement traiter les ordures, mais également créer des emplois et de la richesse. Une responsabilité qui incombe aux plus hautes autorités maliennes.
Alors, «Bamako, ville propre est possible», mais à condition que chaque maillon de la chaine joue sa partition. A défaut, la propreté de la ville de Bamako serait assimilable celui d’une grenouille. .
Fatoumata Koita