L’avènement du candidat IBK à Koulouba en 2013, avait suscité beaucoup d’espoirs au sein de la population. Quatre ans aujourd’hui, la situation du pays s’est aggravée par une insécurité criarde et où d’ailleurs Bamako ne contrôle plus la région de Kidal. Une situation qui interpelle la communauté internationale emmenée par la France. La création de la force du G5 Sahel avec comme « QG » à Sévaré, rentre dans le cadre de la lutte contre le terrorisme qui sévit dans la bande sahélo-saharienne. Mais l’absence de l’Algérie en son sein et surtout l’abstinence de Washington et du Conseil de sécurité à financer un tel projet porte à croire la durée de vie du G5 Sahel limitée.
Au Mali, après quatre ans de gestion IBK, les 2/3 du pays n’étant pas sous contrôle de Bamako, du moins en tous cas, ses représentants s’étant réfugiés dans les grands centres urbains, comment avec cette situation, on peut prétendre organiser l’élection présidentielle l’année prochaine? Il faut être réaliste.
Ce que nous vivons aujourd’hui, rappelle bien la fin de mandat du Président ATT qui a été induit en erreur puisqu’ayant été conseillé à l’époque à organiser l’élection présidentielle en 2012 malgré l’insécurité grandissante, les attaques meurtrières incessantes contre les FAMAS et son corolaire de morts, de dégâts matériels (le massacre d’Aguel Hoc qui demeure encore dans tous les mémoires).
Dans ce cas, le Président IBK devrait éviter de commettre les mêmes erreurs que son prédécesseur puisqu’en homme d’Etat avisé, nous osons croire qu’il y veillera scrupuleusement.
Le Mali y gagnera, la sous-région et la bande Sahélo-Saharienne aussi.
La rédaction
Mali Demain