Au total, l’Office central des stupéfiants (OCS) a procédé, entre 2012 et 2015, à l’interpellation de 150 personnes de différentes nationalités et à la saisie de drogues qui se chiffrent à : 36,400 kg de méthamphétamine, d’une valeur de plus de 5,915 milliards de FCFA; de 20 kg de cocaïne d’une valeur marchande de plus de 900 millions de francs CFA et d’environ 10 tonnes de cannabis d’une valeur marchande de près d’un milliard de FCFA. L’information a été donnée à la faveur d’une conférence de presse, le vendredi 27 Mai 2016, animée par le Directeur général de l’OCS, le Magistrat Lieutenant-colonel Adama Tounkara au ministère de la Sécurité Intérieure et de la Protection civile.
La rencontre qui a permis d’édifier les hommes de médias sur les rôles et responsabilités de l’OCS s’inscrit dans le cadre des activités de communication du département de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile. Parlant des missions opérationnelles de sa structure, le conférencier le DG de l’OCS, le Magistrat Lieutenant-colonel Adama Tounkara a indiqué que l’OCS est chargé d’accomplir les missions opérationnelles suivantes : opérer sur toute l’étendue du territoire national, aux différents points potentiels de passage des stupéfiants, notamment les aéroports, les postes frontalières, les gares et les ports fluviaux ; contrôler et rechercher les passagers suspects et leurs bagages en provenance ou à destination des pays-cibles des trafiquants de stupéfiants au niveau des aéroports, dans les gares, dans les terminaux à conteneurs et les ports fluviaux ; de procéder à des contrôles sur toutes les plateformes aéroportuaires, tant en ce qui concerne les personnes que les bagages, les frets, les aéronefs (parking, aviation générale) et les courriers postaux en transit, à l’arrivée ou au départ des aéroports ; d’établir un rapport annuel et une statistique sur les saisies et les tendances de l’abus et du trafic illicite de stupéfiants. Pour ce qui concerne les missions de coordination de l’OCS, il notera que l’OCS est chargé d’assurer la coordination opérationnelle des actions de lutte contre le trafic illicite des drogues menées par les autres services de répression. A ce titre, dira-t-il, l’OCS doit être prévenu, informé ou associé de toutes les opérations menées ou à mener par les autres services qui concourent à la lutte contre le trafic illicite des drogues. « Les rapports d’exécution de ces opérations lui sont transmis sans délai (art. 27 du décret n°2015-0400 du 4 juin 2015). » a-t-il dit. Et d’ajouter qu’en plus des missions de police judiciaire et de la coordination opérationnelle, l’OCS est chargé d’assurer la prévention de la consommation et du commerce illicite des drogues dans notre pays. « Cette prévention se fait à travers : l’organisation des campagnes de sensibilisation et d’information des groupes cibles sur les conséquences liées à l’usage et au trafic illicite des drogues ; l’organisation des actions de plaidoyer à l’endroit des décideurs et des partenaires techniques et financiers. » expliqua-t-il. Parlant du bilan, il dira qu’entre 2012 et 2015, l’OCS a procédé l’interpellation de quelques 150 personnes de différentes nationalités et qu’il a effectué d’importantes saisies de drogues qui se chiffrent à : 36,400 kg de méthamphétamine, d’une valeur de plus de 5915 millions de FCFA; 20 kg de cocaïne d’une valeur marchande de plus de 900 millions de FCFA et environ 10 tonnes de cannabis d’une valeur marchande de près d’un milliard FCFA .
Moussa Dagnoko
Source : Le Républicain