Le Conseil de Sécurité de l’ONU, à l’unanimité, interdit les voyages et gèle les avoirs de ces personnes et entités dont les noms sont désormais sur la liste noire jusqu’au 31 août 2022. Aussi, le mandat des groupes d’experts sur le Mali a été prolongé jusqu’au 30 septembre 2022. Il doit fournir selon le Conseil, un rapport de « mi-parcours » au plus tard le 28 février 2022, avant l’aboutissement du rapport final, prévu pour le 15 août 2022.
Selon l’Organisation internationale, les personnes visées par cette énième sanction ont soit participé à la planification, la mise en œuvre, le financement ou ont perpétré des actes qui violent le droit humanitaire international au Mali. Il s’agit surtout des attaques ayant ciblées le personnel médical ou humanitaire.
Cette décision intervient 24 heures avant la fin du délai des premières sanctions contre le Mali. Mais aussi au moment où la Division des Droits de l’Homme et de la Protection de la MUNISMA (DDHP), révèle dans son dernier rapport du second trimestre de 2022, une augmentation de 25% de civils affectés par les violations et abus des droits de l’homme au Mali.
Andiè A. DARA
Source: Bamakonews