Depuis le mois de février, les coupures de courant se multiplient et s’allongent à travers tout le territoire, ajoutant à la crise sécuritaire une crise énergétique. Les autorités réfléchissent à un plan de développement du secteur de l’énergie.
Les usagers irrités la surnomment “Énergie du Mal”, rappelait en février dernier le Journal du Mali. En cette saison sèche, l’acronyme de la compagnie publique Électricité du Mali (EDM), “chargée de la production, du transport et de la distribution des énergies”, est d’autant plus détourné. Impossible d’utiliser un réfrigérateur ou un ventilateur alors que les délestages électriques vont crescendo depuis le mois de février.
“Une situation énergétique chaotique”, résume le journal Arc-en-ciel, relayé par la plate-forme Maliweb. “Ces délestages considérés comme du jamais-vu au Mali, en tout cas dans ces dix dernières années”, selon ce média, pénalisent l’économie, notamment les petits métiers du secteur informel.
Créances et mauvaise gouvernance
En cause, énumère-t-il pêle-mêle, un “déficit de production de l’électricité à cause du manque de carburant pour alimenter des centrales [thermiques]”, la “réduction
Source : courrierinternational