Après une année 2019 marquée par la recrudescence des attaques et la flambée du nombre des victimes civiles et militaires, l’année nouvelle s’annonce bien chargée en événements. Déjà, le lundi prochain, les présidents des 5 pays du Sahel retrouveront leur homologue français dans la ville-garnison de Pau pour trancher l’avenir de la présence des troupes françaises dans la région dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
S’en suivra, pour notre pays, l’organisation des élections législatives en mars et avril pour renouveler l’Assemblée nationale dont le mandat est arrivé à expiration depuis 2 ans parce que l’idée d’une autre prorogation est exclue. Il est aussi attendu dans les prochains mois la relecture de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger ainsi que l’opérationnalisation des nouvelles régions et la réorganisation administrative du Mali.
Le point d’orgue de ces réformes sera sans nul doute la tenue d’un référendum pour une nouvelle Constitution qui devra prendre en charge les insuffisances constatées dans la Loi fondamentale datant de 1991, la nouvelle donne politique et surtout certains engagements internationaux. Il faudra s’attendre ici à de vives oppositions au motif de la situation sécuritaire dans le pays.
Tout cela se fera dans une année qui marquera le 60e anniversaire de notre accession à l’indépendance. Gageons que cet événement se fêtera dans un Mali qui a retrouvé son intégrité territoriale et en paix pour qu’on puisse enfin lancer de grands travaux comme ceux du 4e pont, la reconstruction de la route Sévaré-Gao, Bourem-Kidal ; la relance du transport ferroviaire et autres.
C’est dire que 2020 sera déterminant dans la réussite du mandat d’IBK.
DAK
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