Si on sait que les rebelles et autres terroristes qui ont envahi notre pays en 2012, ont bénéficié des 13 millions d’armes partis de la Libye à la suite de la chute de Mouammar Kadhafi, on se demande aujourd’hui comment les combattants du centre du pays ont pu se procurer des armes lourdes malgré la présence des forces françaises, onusiennes et maliennes.
Très logiquement, l’état se retrouve au centre des accusations et les organisations notamment peules reprochent au gouvernement d’avoir armé des civils à partir des stocks de l’armée. Elles jurent d’avoir vu avec certains combattants des kalachnikovs avec des insignes des Famas. Des accusations que rejette bien évidemment le gouvernement dont l’absence et l’incapacité à désarmer les protagonistes des affrontements intercommunautaires, ont été étalés au grand jour par l’escalade de la violence depuis trois ans dans le centre. Et le conflit qui est attisé par certains depuis Bamako, se répand d’une manière inquiétante. En tous cas, en deux petites semaines, les morts se comptent par dizaines et on a bien peur de voir le carnage continuer.
DAK
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali