Il y a une quinzaine de jours, deux suspects de l’attentat terroriste qui a ensanglanté la station balnéaire ivoirienne ont été arrêtés, l’un à Gossi et l’autre à Goundam. Le premier aurait été interpellé à un barrage des forces de l’ordre après un contrôle des militaires maliens alors qu’il prenait la direction de l’Adrar des Ifoghas.
Ibrahim Ould Mohamed, c’est son nom, aurait été identifié comme étant l’un des organisateurs de l’attaque du 13 mars dernier. L’autre, dénommé Midy Ag Sodack Dicko, a été arrêté par les forces spéciales maliennes dans une résidence de la ville de Gossi, grâce à un pistage de son téléphone portable. Les deux suspects auraient d’abord été remis aux militaires français de l’opération Barkhane en vue d’interrogatoire et pourraient être extradés sous peu en Côte d’Ivoire à la demande des autorités ivoiriennes.
Interrogés la semaine dernière par les enquêteurs maliens et ivoiriens, les deux suspects ont non seulement reconnu avoir fait partie de la chaîne qui a organisé les attaques de Grand-Bassam, mais ils ont aussi donné des informations capitales.
En plus du Malien Dallah Kounta, un autre de nos compatriotes, tous les deux identifiés comme les cerveaux des dernières attaques contre Bassam ainsi que contre les hôtels Splendid à Ouagadougou et Radisson à Bamako, est activement recherché. Le pire est qu’ils ont confirmé l’implication de certains chefs religieux du sud et l’existence des cellules dormantes dans toutes les régions du pays. Comme quoi, l’ennemi est parmi nous.
DAK
Source : l’indicateur du renouveau