Moment important dans l’agenda annuel des personnalités politiques dans notre pays, le Maouloud, surtout sous l’égide du guide des Ançars, a la particularité de drainer du monde. Depuis quelques années, la célébration de cette fête est marquée par la présence du chef de l’Etat et d’autres leaders politiques.
L’année dernière, IBK avait non seulement participé à l’événement, mais il avait aussi fait un geste à la communauté Ansardine avec l’annonce de 150 ha mis à sa disposition. Pour beaucoup d’observateurs, 2017 est nettement différent de 2018. Le contexte des élections aidant, le président Kéita avait peut-être misé l’année dernière sur l’aura du Chérif.
Cette année, la donne a changé et au moment de la célébration du Maouloud, IBK se trouvait en visite privée en France tandis que son Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, était en Côte d’Ivoire. C’est le ministre des Affaires religieuses et du Culte et son collègue de la Défense et des Anciens combattants qui ont représenté le chef de l’Etat au Stade du 26 Mars. Fait rarissime pour être souligné.
Coïncidence ou simple hasard du calendrier ? Le moins que l’on puisse dire c’est que cette année, les plus hautes autorités ont brillé par leur absence aux festivités. Pour beaucoup, IBK a poliment snobé Haïdara et voudrait vraisemblablement se sortir de l’étau des milieux religieux.
DAK
Source: L indicateur du renouveau