Pour la tenue d’une présidentielle apaisée et transparente, le Premier ministre a pris plusieurs engagements auprès des acteurs nationaux que des PTF et pays amis. Parmi les garanties données celle sur la relecture de la loi électorale pour laquelle une commission paritaire a été mise en place avec les représentants du gouvernement, de la majorité et de l’opposition. Après avoir boycotté les travaux de cette commission pendant un mois, les alliés du président s’apprêtent à en rejeter les résultats.
Ils annoncent vouloir repousser au moins 15 des 25 amendements proposés sous la supervision de l’ONU lors du vote de la loi à l’Assemblée nationale, ce qui devrait constituer un désaveu pour le Premier ministre qui ne pourrait pas compter sur le chef de l’Etat qui n’a pas assez de prise sur les députés opposés déjà à son choix lors de l’élection du président de l’Assemblée nationale.
Si les députés “majoritaires” mettaient à exécution leur plan, ce serait alors un coup de griffe monumental au déroulement d’élections générales paisibles indispensables à l’avenir de notre pays à nous tous.
DAK
Par L’Indicateur du Renouveau