Malheureusement, les gens qui incarnent cette tendance sont rattrapés par leur passé récent, et donc disqualifiés pour être des “remparts démocratiques” dans ce pays. Hormis Oumar Mariko, qui fut par la suite désavoué par une partie de ses députés et ensuite par ses militants lors du dernier congrès de son parti à Koutiala, Aliou Diallo et Cheick Modibo Diarra sont totalement discrédités pour dénoncer une nouvelle prorogation du mandat des députés après avoir cautionné une première “violation de la loi” en 2018.
Certainement, le mutisme à l’époque s’imposait à eux parce qu’ils nourrissaient l’espoir de voir les deals noués nuitamment entre les deux tours de la présidentielle mis en œuvre. L’espoir déçu, notamment en termes d’avantages économiques et financiers, ils retournent aujourd’hui la veste, et se font passer pour des démocrates et patriotes sincères, mais cette mayonnaise, visiblement, ne prend pas.
DAK
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