Une quinzaine de partis politiques et associations issus du rang de la majorité (EPM), viennent de mettre sur les fonds baptismaux un nouveau pôle politique, dénommé, l’Action républicaine pour le progrès (ARP). Parmi eux, on peut noter le parti de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Thièman Hubert Coulibaly, l’Union pour la démocratie et le développement (UDD) qui a d’ailleurs confirmé sur son compte twiter la création de ce nouveau pôle politique. Toute fois, il réaffirme leur appartenance à la majorité. En plus de l’UDD, d’autres formations politiques, membres de l’EPM, participent à cette nouvelle coalition. Il s’agit du MPM du colistier de Karim Kéita en Commune II en l’occurrence Hady Niangadou, APDM-Equité, FAC, URP, PMDS, AJA, UMPC, URP, PPM, MME.
La formation de ce nouveau pôle politique intervient quelques semaines après la formation du nouveau gouvernement dirigé par Dr Boubou Cissé. Les frustrations des uns et des autres seraient nées à l’issu de ce processus de mise en place de ce nouveau gouvernement, dans lequel la plupart des formations politiques et associations ont été écartés au profit des grandes formations comme le RPM. Ils accusent le président de l’EPM, Bocar Tréta, d’une gestion opaque de la destinée de l’EPM et de son manque de partage. Puisque, selon les indiscrétions, le RPM s’est lui seul adjugé la part du lion lors de la formation du nouveau gouvernement avec au moins une dizaine de représentants. Un acte condamné par plusieurs membres de l’EPM qui ont pourtant mouillé le maillot lors de la présidentielle de 2018. Il faut rappeler que l’UDD tout comme l’APR de Oumar Ibrahim Touré ne sont pas représentés dans le nouveau gouvernement.