L’opération spéciale de révision des listes électorales a pris fin mardi dans plusieurs endroits du pays. Et le constant est malheureusement de même partout : elle n’a mobilisé que peu de personnes à quelques localités près. Le boycott des nouveaux majeurs a été le plus marquant notamment dans les centres urbains, où certains membres des commissions de travail dans les mairies évaluent à moins de 15% le taux de participation.
La situation n’est moins regrettable dans les régions du centre, et dans les camps de réfugiés dispersés entre la Mauritanie, le Niger et le Burkina Faso. Donc, sur le million de nouveaux électeurs attendus, moins 200 000 se sont faits enrôlés. Ainsi, comme en 2013, ce sont des millions de Maliens qui ne voteront pas lors des prochaines élections présidentielles et législatives. Si certains dénoncent la non implication des partis politiques dans l’opération, d’autres pointent du doigt la mauvaise organisation traduite par la démotivation des agents d’enregistrement dont certains attendent toujours leurs primes. Encore de l’argent jeté par la fenêtre.
DAK
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali