Trois jours après l’accord de la Plateforme des organisations d’autodéfense de quitter la localité d’Anefis, reprise à la Coordination des mouvements de l’Azawad à la mi-août, la situation reste confuse sur le terrain.
Alors que le porte-parole de la Plateforme, Me Harouna Toureh, assure que son organisation a “accédé à la volonté du président de la République et le désengagement a déjà commencé sur le terrain”, d’autres sources soutiennent au contraire qu’on “galvanise les populations et les associations qui poussent le Gatia à ne pas quitter Anéfis sans conditions“.
Une sorte de marche-arrière puisqu’il se dit que le Gatia ne veut plus quitter sans condition et exigerait que les forces onusiennes prennent sa suite dans cette localité pour protéger des populations civiles de la vengeance des ex-mouvements rebelles.
Du côté des dirigeants de la Plateforme, on voit derrière les informations relayées par les médias “internationaux” un complot pour “diaboliser” leur mouvement afin de justifier des “sanctions contre eux”. En tout cas, entre les mouvements d’auto-défense et une partie de la médiation, le pont semble cassé.
DAK
Source : L’Indicateur du Renouveau