Trois pays en cinq jours. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a achevé jeudi au Rwanda sa tournée africaine. La venue du secrétaire d’Etat a pris une vraie dimension politique et stratégique au moment où le continent est le théâtre d’une compétition acharnée entre appétits russes, chinois et occidentaux.
Le deuxième déplacement d’Antony Blinken en Afrique subsaharienne depuis sa prise de fonction, en janvier 2021, avait commencé dimanche soir en Afrique du Sud. Depuis Pretoria, la capitale administrative du pays, le secrétaire d’Etat avait déclaré lundi vouloir «un véritable partenariat entre les Etats-Unis et l’Afrique». Simultanément, Washington a dévoilé un document d’orientation prévoyant une refonte de sa politique en Afrique subsaharienne. Les Américains entendent y contrer la présence russe et chinoise et développer notamment des approches non-militaires contre le terrorisme. Cette visite de Blinken a également donné l’opportunité au secrétaire d’Etat américain d’aborder des enjeux régionaux.
«Soutien historique»
Depuis la République démocratique du Congo et le Rwanda, visités entre le 9 et le 11 août, Antony Blinken, est revenu sur les tensions croissantes entre les deux pays. Malgré les dénégations de Kigali, Kinshasa accuse son voisin de soutenir …