La Maison des Jeunes de Bamako a servi de cadre le jeudi 9 novembre 2017, au point de presse de la Fédération nationale des demandeurs d’emploi du Mali (FNDEM). Animé par le président de la Fndem, Abdoulaye Cissé, son vice président Arouna Malick T, son secrétaire général Cheick Oumar Doumbia, il s’agissait d’informer l’opinion nationale et internationale et surtout la jeunesse plus concernée par la recherche d’emploi, du lancement de la Fndem,.
Née le 10 Octobre dernier, la Fndem, selon son président, est un regroupement de personnes œuvrant exclusivement pour la formation et l’emploi, l’intégration socio économique et culturelle des jeunes. De son point de vue, elle vise à resserrer les liens entre ses membres et d’autres fédérations dans le but de redynamiser les structures fédéralistes et associatives traditionnelles pour leur intégration à l’économie nationale. Aussi, de soutenir et d’initier des micros projets générateurs de revenus en faveur de la jeunesse ; assurer la formation et le suivi de ses membres dans le cadre de l’apprentissage de devers métiers ; mener des actions d’alphabétisation et de sensibilisation en matière d’orientation vers les différents métiers. La Fndem s’activera également, dit son président, à améliorer les conditions de vie des jeunes du Mali ; inciter ses membres à l’épargne, à l’autofinancement en vue de la création de petites unités de production ; organiser des formations et prodiguer des conseils sur l’éducation à accompagner les pouvoirs publics dans les politiques d’emploi, la santé, l’économie et la famille. Un exposé a été fait sur «la formation, l’adéquation et l’emploi», par le secrétaire général de la Fndem. La nation malienne, regrette Cheick Oumar Doumbia, repose que sur des personnes de 27 ans à 63 ans. « Cette situation ne nous arrange guerre. Il est nécessaire d’investir dans la jeunesse et que celle-ci aussi prenne conscience de décider et de prendre son envol en prenant des initiatives», a souligné Doumbia.
H.B. Fofana
Source: Le Républicain