La capitale française est-elle devenue « La Mecque » pour les candidats à la magistrature suprême du Mali ? Le ballet des candidats potentiels à l’élection présidentielle de l’année prochaine donne à croire que Paris est incontournable dans la course pour monter sur la colline du pouvoir.
Soumaïla Cissé, Moussa Mara, Dramane Dembélé, Modibo Sidibé, tous se sont rendus à Paris, la capitale de la République française, à la recherche de soutien. Ils mettent en branle les réseaux de lobbying pour obtenir des rendez-vous à l’Elysée et au Quai d’Orsay, siège du ministère français des Affaires étrangères. Des entretiens sont négociés avec les responsables politiques et ceux du monde économique. Le ballet de ces prétendants parmi d’autres à l’élection présidentielle donne l’impression que Paris est incontournable dans la course pour monter sur la colline du pouvoir. Il ne serait pas très exagéré de dire que la capitale française est devenue « La Mecque » des candidats à la magistrature suprême du Mali à l’exception de l’honorable Oumar Mariko de la Solidarité Africaine pour la démocratie et l’intégration (Sadi) et Soumana Sacko de la Convention nationale pour une Afrique Solidaire (Cnas Faso Hère). Ces derniers n’ont pas effectué ce petit pèlerinage à Paris.
Maïmouna Berthé stagiaire
Le Challenger