Le président français Emmanuel Macron a été investi ce samedi, à 11h, lors d’une cérémonie sobre mais chargée de symboles au palais de l’Élysée, à quelques jours du début d’un second mandat dont il doit encore définir les contours.
Emmanuel Macron a fait “le serment de léguer une planète plus vivable” et “une France vivante et plus forte”, au cours de son discours d’investiture pour son second mandat de président samedi à l’Élysée. Le chef de l’Etat a aussi appelé à “agir sans relâche” pour que la France devienne “une nation plus indépendante” et pour “construire nos réponses française et européenne aux défis de notre siècle”.
“Agir pour éviter toute escalade”
“Le temps qui s’ouvre sera celui d’une action résolue pour la France et pour l’Europe”, a-t-il lancé dans une allocution d’une dizaine de minutes devant 450 invités, dont ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande. “Agir d’abord pour éviter toute escalade suite à l’agression russe en Ukraine, aider la démocratie et le courage à l’emporter, bâtir une nouvelle paix européenne et une nouvelle autonomie sur notre continent”, a-t-il lancé. Agir pour une “société du plein emploi”, contre les “inégalités en refondant notre école et notre santé”, contre “les insécurités du quotidien, du terrorisme qui rôde toujours”, a-t-il décliné.
“Une boussole, servir”
“Chaque jour du mandat qui s’ouvre je n’aurai qu’une boussole, servir”, a-t-il assuré. “Servir notre pays, miracle de la volonté et de la liberté des hommes. Servir nos concitoyens dont le sens du devoir et l’amour de la patrie sont nos plus sûrs atouts. Servir nos enfants et notre jeunesse (…) à qui je fais le serment de léguer une planète plus vivable et une France vivante et plus forte”, a-t-il insisté.
“Une méthode nouvelle”
Face aux défis à relever, le chef d’Etat a affiché son ambition “d’inventer une méthode nouvelle, loin des rites et chorégraphies usés”, en “planifiant, en réformant, en associant”. “En faisant travailler ensemble le gouvernement, l’administration, le Parlement, les partenaires sociaux, les associations et en associant partout à travers le pays l’ensemble des forces vives, politiques, économiques, sociales et culturelles pour décider et faire”, a-t-il esquissé.