Un scandale éclate à l’Élysée. La France est accusée d’aider les djihadistes au Mali.
En peu de temps, plusieurs scandales s’amassent au sein du nouveau gouvernement d’Emmanuel Macron. En effet, une nouvelle affaire a encore explosé à l’Élysée. La France est accusée de fournir des armes aux djihadistes à l’encontre du Mali.
Le Mali accuse la France de soutenir les djihadistes
Les polémiques s’accumulent au sein du gouvernement français. Effectivement, le Mali vient de demander une réunion d’urgence au Conseil de sécurité de l’ONU. Pour cause, le gouvernement malien accuse la France de violer l’espace aérien du Mali et d’espionner leur gouvernement.
Effectivement, Abdoulaye Diop, a précisé dans sa lettre qu’il y avait eu des « violations répétitives et fréquentes ». Ce chef de la diplomatie malienne a aussi ajouté qu’il y avait « des activités considérées comme de l’espionnage » et des « tentatives d’intimidation », de la part des forces françaises.
De plus, le gouvernement du Mali déclare qu’il dispose de « plusieurs éléments de preuve que ces violations flagrantes de l’espace aérien malien ont servis à la France pour collecter des renseignements au profit des groupes terroristes opérant dans le Sahel et pour leur larguer des armes et des munitions ». Ainsi, le pays assure que la France maintiendrait des relations avec des groupes djihadistes situés dans le pays.
Le gouvernement français nie toutes les accusations
L’Élysée nie toutes les accusations du gouvernement malien. En effet, il réplique chez Le Monde : « La junte franchit un palier dans le rocambolesque et l’invraisemblable en portant des accusations évidemment sans fondement. Les dernières activités menées lors du retrait des troupes françaises consistaient à sécuriser les derniers convois militaires français de l’opération quittant le Mali, à surveiller les activités des terroristes et à cibler de hauts cadres des deux principaux groupes ».
À titre informatif, les forces françaises ont quitté le Mali, il y a quelques jours. Ces dernières étaient depuis 9 ans sur le territoire malien pour lutter contre les djihadistes. D’ailleurs, le commandant de la force française Barkhane, Bruno Baratz, a réagi au scandale.
« C’est un peu insultant pour la mémoire de nos 59 camarades (français) qui sont tombés en se battant pour le Mali, et également pour la mémoire de tous les Maliens qui se sont battus à nos côtés, mais aussi les personnels de la Minusma, des forces africaines, de la Minusma qui sont tombées en luttant contre le terrorisme », affirmait-il chez Radio France Internationale.
La France risque-t-elle quelque chose ?
Ce nouveau scandale sera forcément un poids pour l’Élysée et pour Emmanuel Macron. Cependant, il semble que le Conseil de sécurité de l’ONU serait en faveur de la France dans cette affaire. Effectivement, les Nations unies seraient « extrêmement reconnaissantes à la France et aux forces françaises de leur engagement », selon le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Par ailleurs, le Mali ne fait pas partie des membres du Conseil. Ainsi, sa demande de réunion d’urgence ne sera pas prise en considération dans l’immédiat. En effet, un État membre doit rapporter impérativement sa requête pour que cette dernière soit prise en compte.