Depuis son départ de la Primature, Moussa Mara a retrouvé ses vieilles habitudes : l’écoute des autres, le partage de sa vision et le travail. Les méchancetés et les coups bas que l’ancien Premier ministre a subis ne l’ont pas fait dévier de ses principes que sont l’intégrité, la bonne gouvernance, la transparence, la justice et le patriotisme.
Depuis son départ de la Primature, Moussa Mara a retrouvé ses vieilles habitudes : l’écoute des autres, le partage de sa vision et le travail. Les méchancetés et les coups bas que l’ancien Premier ministre a subis ne l’ont pas fait dévier de ses principes que sont l’intégrité, la bonne gouvernance, la transparence, la justice et le patriotisme.
Jusqu’au 9 janvier 2015, date de sa démission de la Primature, Moussa Mara a toujours été accusé par certains de ses nombreux détracteurs de profiter de son fauteuil de Premier ministre pour implanter et renforcer son parti dans le paysage politique national. N’importe quel responsable politique malien à sa place l’aurait fait car ce serait de bonne guerre. Mais il est devenu chef de gouvernement au moment où tous les indicateurs étaient au rouge, et ne pouvait que, patriote et dévoué comme il l’est, consacrer la quasi-totalité de son temps aux préoccupations nationales. Mais aussi celles des citoyens les plus modestes au delà des activités gouvernementales surchargées.
Son sens de l’anticipation et sa forte présence sur le terrain, auprès des populations, avaient fait l’objet de plusieurs critiques autant de la part de certains de ses ministres que de ses adversaires politiques. Mais cela était d’autant plus nécessaire que son chef, le président IBK passait, lui, la majeure partie de son temps dans les airs, dans un avion dont l’acquisition a surendetté le pays. Mais dans ce Mali où les politiques ne cessent de dévoiler leurs ambitions démesurées, l’amour du travail, la disponibilité, le dévouement pour son pays, les actions de proximité auprès des populations et le franc-parler sont toujours suspects et dérangent ceux qui n’ont pour seul désir que d’accéder au pouvoir. Moussa Mara a ses qualités et était devenu gênant. Et c’est pour cela qu’il a subi toutes sortes de critiques et de méchanceté. Des critiques qu’il ne cesse de démentir, non pas à travers des discours, mais des actes concrets. Lesquels se retrouvent confortés par une forte conjoncture.
Implication personnelle pour la réconciliation
Aussitôt après avoir passé le relais à son prédécesseur, le 9 janvier 2015, l’homme s’est plongé dans ses vielles habitudes : écouter ses concitoyens, partager avec eux sa vision du Mali et travailler en faveur de certains principes pour lesquels il a décidé de consacrer toute sa vie. Les principes de l’intégrité, de la bonne gouvernance, de la transparence, de la justice, du patriotisme, mais aussi sa disponibilité pour l’écoute de ses concitoyens et pour aider le Mali à vaincre les vieux démons. Ainsi, lors de la 11ème édition du festival du Niger, au cours de laquelle il a animé une conférence-débat sur le thème de la réconciliation nationale avant de rendre visite aux notabilités de la Cité des balanzans, Moussa Mara multiplie les rencontres et activités sur le terrain. Tout porte à croire que le départ de la Primature n’a rien changé aux habitudes de gros travailleur et de grand patriote de l’ancien Premier ministre, qui démontre ainsi sa volonté de contribuer au redressement national en jouant sa partition pour la reconstruction du pays, la réconciliation nationale et la cohésion sociale.
On se rappelle récemment que l’ancien Premier ministre a été décoré par le Président de la République Commandeur de l’ordre national. En vertu de son sens civique, patriotique, intègre et son leadership à assurer valablement des responsabilités aussi bien municipales que ministérielles (il a été brillant maire de la Commune IV avant d’être nommé ministre en charge de l’urbanisme et de la ville) et gouvernementales.
Comme Premier ministre, nulle part son nom n’a été cité dans les affaires scandaleuses qui ont ébranlé son gouvernement. Si des dizaines de milliards ont pris des destinations inconnues, tout le monde, y compris ses détracteurs et adversaires, connait son intégrité puisqu’il déclare régulièrement ses biens. Ainsi, sait-on que comme bien immobilier, Moussa Mara a une maison à Kalanbancoro Dougakoro, acquise en 2006, bien avant de devenir maire. Au lieu de l’enrichir, il nous revient même que le pouvoir l’aurait sérieusement appauvri. Les initiatives en vue de la publication prochaine de son patrimoine sont en cours.
Des sources proches de son parti nous indiquent qu’il reçoit en moyenne une vingtaine d’invitations par semaine de la part d’associations et de mouvements de femmes et de jeunes seulement pour le district de Bamako. A l’intérieur du pays, les sollicitations sont autant nombreuses de la part des leaders d’opinions. Idem au niveau de la diaspora et de l’étranger où il est invité à partager ses immenses expériences.
Fidèle à sa transparence, Mara aurait instruit au staff de communication de son parti de faciliter le travail à tous les journalistes qui souhaiteraient mener des enquêtes objectives sur sa personne et sa gestion des affaires publiques. Une disponibilité dont nous avons pu bénéficier et qui devra aboutir à un dossier spécial sur le bilan de l’homme dans les différentes missions qui lui ont été confiées. Concernant tous les faits qui lui ont été reprochés pendant sa gestion de la Primature et après son départ, l’homme aurait décidé de ne pas répondre et de confier sa réponse à l’histoire.
Le politique le plus populaire du District de Bamako
Tout en multipliant les contacts avec les populations, Moussa Mara arrive de plus en plus à gagner leur confiance et confirmer sa réputation d’homme d’Etat au service de ses compatriotes et du développement de son pays. Après tout, de tous les candidats à la dernière présidentielle, il est celui qui avait de loin le meilleur programme de gouvernement. Ses adversaires et détracteurs en ont largement profité, et lui-même en fait profiter le gouvernement dans le cadre de ses actions de soutien à la majorité présidentielle.
Autant d’efforts et d’acquis politiques confortés aujourd’hui dans le dernier résultat de sondage d’opinion sur les personnalités politiques de notre pays. Une étude de l’institut de sondage Gisse, du statisticien économiste Guindo Sidiki, dans le cadre d’un sondage sur l’opinion de la population sur l’ancien Premier ministre Moussa Mara et sur l’actuel Premier ministre Modibo Kéita. Mara se retrouve ainsi à la première place des personnalités politiques les plus populaires du district de Bamako avec une cote de popularité de plus de 84%. Largement en avance sur le présumé chef de l’opposition Soumaïla Cissé qui ne bénéficie que d’une cote de popularité de 38,6 %, contre 23,7% pour Karim Kéita, député et fils de président. Au moins 80 % des Bamakois pensent que Moussa Mara a bien fait son travail.
Un résultat très satisfaisant auquel se réfèrent certains de ses partisans qui veulent que Mara se présente au poste de Maire du district pendant les futures échéances électorales. Une information non confirmée par le principal intéressé. En revanche, il semble plus préoccupé par la crise sécuritaire. La mairie du district ? C’est serait une bonne chose pour lui mais qu’est-ce que le Mali y gagne s’il n’y a ni paix ni sécurité, s’interroge-t-il ? En effet, pour lui, « le plus important aujourd’hui, c’est ce qui se passe à Alger. Nous devons tous nous impliquer en faveur d’une issue favorable des pourparlers et accompagner le Président de la République et le Premier ministre. Si l’accord de paix est signé, et dans le plus bref délai, je l’espère, c’est le Mali qui en sortira grandi avec tous les Maliens. Nous analyserons donc le sondage et en tirerons toutes les conséquences. Mais au moment opportun. Le défi aujourd’hui pour nous, c’est d’apporter notre soutien au Chef de l’Etat et au gouvernement dans leur quête de ramener la paix. La paix et la stabilité acquises, l’avenir sera entrevu avec plus de perspectives’’.
Voilà un discours de sagesse et de responsabilité dont doivent s’inspirer les acteurs politiques qui ont déjà sorti leur agenda et ne pensent qu’à un strapontin.
Cheick TANDINA