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ELECTIONS LEGISLATIVES : Début de campagne morose

L’engouement tant attendu autour de la campagne électorale des législatives se fait toujours attendre et les affiches sont rares dans les grandes artères malgré 1447 candidats représentés sur 545 listes à travers le pays. Les raisons de cette morosité seraient liées à l’insécurité, la pauvreté, l’Etat d’urgence et le doute sur un possible report des élections.

 

 Conformément au chronogramme fixé par les autorités, la campagne du 1er tour des élections législatives du 29 mars est ouverte depuis le 8 mars 2020.

Le début de la campagne électorale pour les élections législatives du 29 mars prochain reste timide sur toute l’étendue du pays. Le calme règne dans les artères, les places publiques et les rues  en ce début de la campagne électorale.

Contrairement aux autres campagnes électorales, la campagne en cours  est déjà marquée par une absence d’engouement. Les affiches de campagne des candidats sont rarement visibles dans les rues et artères. Les rassemblements et meetings de campagne sont également peu visibles dans les quartiers. L’option de campagne de proximité communément appelé “porte à porte” semble prendre le dessus  sur des mobilisations populaires.

Au cours d’une enquête que nous avons mené pour connaitre les raisons de cette faible mobilisation autour de la campagne électorale, plusieurs raisons ont été évoquées notamment l’insécurité, la pauvreté, l’Etat d’urgence et le doute persistant sur un possible report des élections prévues.

Selon un militant d’un parti politique que nous avons rencontré, les militants sont déçus des politiques qui n’honorent pas leur promesse, “nous ne sommes plus favorable à courir derrière les t-shirt et les miettes”.

Selon un candidat de l’opposition, la situation actuelle du pays ne permet pas aux candidats de gaspiller de l’argent pour mobiliser les militants, “actuellement la situation financière du pays ne me permet pas de financer ma campagne. Je compte sur le bon sens des électeurs”.

Pour bon nombre de Maliens, l’incertitude règne quant à la possibilité de tenir le scrutin dans tout le pays, en proie à une instabilité persistante le 29 mars prochain. Un manque de confiance persiste également entre les hommes politiques et les citoyens.

Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau

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