Suite à l’échec des négociations entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation, le lundi dernier, les leaders syndicaux ont appelé les enseignants à une grande marche ce mercredi sur toute l’étendue du territoire pour obtenir l’application de l’article 39.
Dans le cadre de la gestion de la grève de 20 jours (allant du lundi 17 au vendredi 21 février 2020, du lundi 24 au vendredi 28 février 2020, du lundi 2 mars au vendredi 06 mars 2020 et du lundi 9 mars au vendredi 13 mars) déclenché le 16 février 2020 par les syndicats de l’éducation, le ministre de Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique a convié les membres de la commission de conciliation et les syndicats de l’éducation, le lundi 9 mars dernier.
Au cours de cette rencontre, les lignes n’ont pas bougé autour de l’application de l’article 39 de la loi n°2018-007 du 16 janvier 2018, portant statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale suite à la valorisation de la grille annexée au Statut général.
Au moment où les enseignants demandent une augmentation de 20 % à compter du 1er janvier 2019 et 9 % à compter du 1er janvier 2021 de leur grille, le gouvernement campe sur sa position de l’alignement de la grille des enseignants sur l’indice plafond 1100 à compter de mars 2020 pour la catégorie A avec deux mois de rappel (janvier 2020 et février 2020) ; l’alignement de la grille des enseignants sur l’indice plafond 1200 à compter de janvier 2021 pour la catégorie A ; le paiement par tranches des rappels des douze mois de l’année 2019.
Lors de la dernière rencontre, le gouvernement n’a pas fait des nouvelles propositions, chose qui n’a pas permis de faire bouger les lignes, nous rapporte un membre de la synergie des syndicats.
Avec ce nouvel échec, la chance de sauver l’année scolaire est sérieusement minime. Le spectre d’une année blanche plane.
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