Dans le souci de contribuer à l’amélioration de la représentativité des femmes au niveau du Parlement Enda-Mali en collaboration avec l’Union européenne, a initié un atelier de réflexion sur les enjeux des élections législatives 2018 avec les cellules des femmes des partis politiques.
L’atelier s’est tenu mardi 5 juin à la Maison du partenariat, en présence de la représentante du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, du coordinateur régional Bamako Enda Mali, Ismail Diarra, et du chef du projet, Rokiatou Sylla.
Le projet est initié par Enda Mali et financé par la Commission de l’Union européenne à travers l’instrument Européen pour la démocratie et les droits de l’Homme (IEDDH-UE).
Il a regroupé une quarantaine de représentants des partis politiques de Bamako, Sikasso et Kayes.
Deux sessions ont été animées par des spécialistes des questions, autour des thèmes suivants : enjeux de la participation des femmes aux élections législatives de 2018 ; enjeux de la participation politique des femmes et l’accès aux instances de prise de décision.
Le but est d’élaborer un document de position des femmes membres des partis politiques pour une représentation équitable au parlement et dans les instances de prise de décision des partis politiques au regard de la loi N°2015-52 du 18 décembre 2015 sur la promotion du genre. Ainsi, au cours de l’atelier, les acteurs ont échangé sur les enjeux des élections législatives, les comportements responsables avant, pendant et après le scrutin, répertorier les difficultés que les femmes rencontrent pour l’accès aux instances de prise de décision de décisions. Par ailleurs ils ont identifié les initiatives à prendre pour leur émancipation, recenser leurs attentes par rapport aux responsables de leurs organisations et par rapport aux autorités.
A en croire, le représentant de Enda Mali, Ismail Diarra, l’atelier permettra entre autres, de faire participer les femmes à la vie politique afin de corriger le déséquilibre entre leur importance croissante dans la société et la faiblesse de leur représentation au niveau des instances de prise de décision, préserver la démocratie et renforcer la cohésion sociale, faire évoluer les comportements en luttant contre les stéréotypes concernant la volonté ou l’aptitude à diriger, tout en incitant les femmes à voir la politique comme un champ d’action possible. Le chef du projet Rokiatou Sylla, s’est montrée optimiste pour l’atteinte des objectifs visés par le projet.
La représentante du ministre de la Promotion de la Femme a salué l’initiative de Enda Mali et son partenaire tout en assurant de l’accompagnement du département de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la famille.
Ibrahima Ndiaye
Les Echos