Hier dimanche s’est déroulée dans la salle Bazoumana Sissoko du palais de la culture Amadou Hampâte Bah, la cérémonie d’investiture pour l’élection présidentielle du 29 juillet prochain, du candidat du Nouveau Pôle Politique de la Gauche Républicaine et Démocratique (NPP) à la personne de Modibo Sidibé président des Fare AN KA WILLI. C’était en présence des militants des partis et associations membres de de NPP, des partis amis et des sympathisants.
Pleine à craquer, la salle Bazoumana Sissoko du palais de la culture a refusé du monde hier dans la matinée. Comme pour témoigner leur reconnaissance pour ses œuvres et leur grand soutien à sa candidature les militants du NPP avec en grand nombre ceux du parti Fare Anka Wili sont sortis nombreux à l’occasion de l’investiture de l’ex PM Modibo Sidibé. Le candidat lui-même est venu dans une pirogue et a été accueilli par les Bozos aux berges du fleuve Djoliba avant de faire son apparition dans la salle, sous une grande ovation.
Cette cérémonie a été l’occasion pour la famille NPP, d’accueillir dans ses rangs deux nouveaux partis et deux nouvelles associations.
Dan sa déclaration, le Directoire du NPP estime que le renouvellement de la légitimité démocratique ne s’aurait s’imposer que par des élections transparentes, crédibles et équitables, et que toute autre démarche conduirait à une crise politique post-électorale qui fragiliserait davantage la nation. Il est soucieux de l’avènement d’un Etat fort, stratège et un Etat juste, respectueux des valeurs et principes démocratiques, sociaux, culturels, institutionnels et environnementaux. D’où le choix de Modibo Sidibé, président des FARE AN KA WILLI en vue de porter une alternative crédible et solide.
Quant au président Sidibé li même, l’élection présidentielle du 29 juillet prochain va se dérouler dans un contexte inédit dans notre pays, caractérisé entre autres par : un affaiblissement généralisé de l’Etat désormais incapable de remplir ne serait ce que ses missions régaliennes. Une inadéquation profonde entre le mode de gouvernance en cours et les défis politiques, économiques, sociaux et sécuritaires auxquels le Mali est confronté quotidiennement. La perte de confiance des citoyens à l’égard des institutions de l’Etat.
Selon lui, face à la situation chaotique que vit notre pays, le choix de la personnalité qui présidera prochainement aux destinées du peuple malien revêt une importance cruciale. Car, il s’agit pour lui, de choisir entre le redressement du pays et son affaissement, entre une gouvernance de l’impuissance, de l’immobilisme et de l’affairisme et une politique résolue de refondation d’un Etat malien crédible, aux institutions républicaines fortes et adaptées aux défis en cours et dont la sécurité est assurée sur toute l’étendue du territoire national.
Pour le candidat du NPP, le chemin de la grandeur, celui d’un Mali propre, d’un Mali fort, d’un Mali juste, d’un Mali réconcilié et solidaire, est l’enjeu de l’élection présidentielle de 2018. « Avec votre soutien, j’entends incarner cette exigence, parce qu’il nous faut réparer le Mali, notre Mali » a-t-il déclaré.
Il a invité les uns et autres à un rassemblement, sans calculs, sans préjugés ni arrière-pensée aucune, pour faire triompher la vision qu’ils partagent, celle d’un Mali dont chaque fils et chaque fille sera fier.
A noter que cette cérémonie d’investiture s’est tenue en présence de nombreux responsables des partis politiques et leaders des associations, dont Dr Choguel Kokala Maïga du MPR, Me Mountaga Tall du CNID et Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath du CDR.
Par Jean Joseph Konaté
Source: Le Sursaut