Dans le but d’informer l’opinion nationale et internationale sur le bilan du premier quinquennat du Président Ibrahim Boubacar Keita et son programme pour le prochain mandat, son porte parole a rencontré la presse. C’était à la maison des ainés le mardi 24 juillet dernier en présence de Mamadou Sangaré Dit Blaise, président du CDS, Mme Assétou Sangaré du PDR et les alliés du parti présidentiel.
Le bilan du premier quinquennat
A l’entame de ses propos, la porte-parole du président IBK a édifié l’assistance sur le sens de la candidature du Président candidat. En parlant du bilan dénommé « Notre Mali avance », il a retracé les grands axes de réalisation notamment la consolidation de la paix et cohésion sociale, la construction des routes et ponts, l’eau potable, l’électricité, l’éducation, santé. A ceux-ci s’ajoutent les progrès réalisés dans le domaine des logements sociaux, l’augmentation du salaire des fonctionnaires, l’appui au développement du monde rural et la sécurité alimentaire, l’encadrement et la prise en charge des jeunes et l’effort faite dans le domaine de la promotion du genre et l’autonomisation de la femme.
Un bilan jugé satisfaisant malgré le contexte de crise où le pays se trouvait entre 2013 et 2018. A l’en croire, le Président IBK a oeuvré à obtenir sur le volet paix et sécurité un accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, l’opérationnalisation des nouvelles régions de Taoudéni et de Ménaka et enfin l’obtention du respect par les mouvements armés, de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale et des valeurs républicaines et démocratiques de notre pays.
Pour le développement économique et le rapprochement de tous les Maliens, IBK a procédé à la construction de 42.000 km de routes renforcées, 684 km de routes bitumées et 4 ponts construits. Sur le plan d’adduction d’eau potable pour une vie décente dans chaque famille malienne, il y a eu 2.769.765 nouveaux bénéficiaires, 5.000 branchements sociaux réalisés et l’augmentation du taux d’accès national à l’eau potable de 63,6% à près de 70% de nos jours en zone urbaine et de 61,3% en 2013 à plus de 66% en zone rurale. Toujours dans l’optique d’améliorer les conditions de vie des familles maliennes sur le plan électricité, il y a eu 2 321 641 nouveaux bénéficiaires, 14 centrales hybrides construites et 2 632 kits solaires installés. En parlant d’éducation, pour un niveau d’instruction compétitif à l’international, il y a eu la distribution de 1 396 850 kits scolaires, la construction de 5 lycées et de 1 250 salles de classes, construction/équipement de plusieurs centres de formations d’enseignements, la promotion de l’excellence, la valorisation des enseignants et l’inauguration de la plus grande université de l’Afrique de l’Ouest à Kabala.
Pour la qualité des soins en vue du bien-être des Maliens, on peut retenir la distribution de 180 000 000 de vaccins infantiles réalisés, 60 nouveaux centres de santé construits, la construction d’un hôpital régional à Kidal et à Ménaka, la construction d’un centre national spécialisé de dermatologie et grands brulés, la construction d’un hôpital de gynécologie-obstétrique et de pédiatrie à Bamako et enfin la construction et l’équipement du nouveau centre national d’odontologie et de stomatologie.
Des logements sociaux ont été construits pour l’épanouissement des familles maliennes dont 7 980 à travers 27 villes du pays. Les fonctionnaires n’ont pas été omis. Les conditions de vie du travailleur ont connu une nette amélioration avec l’augmentation de 40% du salaire minimum qui passe de 25.460 FCFA à 40.000FCFA et les allocations familiales qui passent de 1 500F à 3 500F.
Concernant le monde rural, il y a eu l’appui au développement du monde rural et la sécurité alimentaire. A ce niveau, 15% des ressources du budget national sont accordés au développement rural, le Mali est classé premier producteur de coton en Afrique, il y a aussi une augmentation de 62,06% de la production céréalière et bien d’autres.
Pour l’encadrement et la prise en charge des jeunes, 252 313 emplois et auto-emplois formels ont été créés, 3 232 projets financés et 35 186 formations financées.
Programme du Président IBK pour son second mandat
Dénommé « Notre grand Mali ira plus loin » s’articule autour de 5 axes à savoir la gouvernance, les réformes politiques et institutionnelles pour un coût total de 1950 milliards de F CFA ; la promotion d’une croissance économique inclusive pour un coût de 5 467,47 milliards de F CFA ; le développement d’un capital humain et inclusion sociale pour un coût total de 1 538,56 milliards de FCFA. A ces points s’ajoutent l’eau, l’environnement, changement climatique et développement durable pour un coût total de 1 061,60 milliards de F CFA. Et enfin la diplomatie, coopération et partenariat pour un coût de 555 milliards de FCFA.
Pour la paix, le président candidat, Ibrahim Boubacar Keita, compte investir au cours de son deuxième mandat 1835 milliards de FCFA. Il envisage cependant investir 15 milliards de FCFA pour boucler le programme DDR, 20 milliards pour accompagner le processus d’intégration et enfin 1800 milliards de FCFA pour le parachèvement de la mise en œuvre de la LOPM (Loi d’Orientation et de Programmation Militaire) et de la LPSI (Loi de Programmation de la Sécurité Intérieure) en 2019.
Et le porte-parole du président IBK, Mahamadou Camara, d’ajouter que le président compte aussi prendre toutes les initiatives possibles pour empêcher l’enrôlement de nos jeunes dans des groupes terroristes, tout en poursuivant et en intensifiant les actions d’information, de sensibilisation et de dé-radicalisation des jeunes.
Bourama Camara
Source: Le Challenger