Fin août, Fahad Ag Almahmoud, sécrétaire général du GATIA annonçait sur son compte Twitter la mort Adnan Abou Walid al-Sahraoui, chef de l’Etat islamique au Grand Sahara entre le Ménaka et le Niger. Aucune confirmation officielle n’était intervenu. Dans la soirée du 15 septembre, le président français Emmanuel Macron a annoncé la neutralisation d’Abou Walid sans donner plus de précisions sur les circonstances. « Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel », s’est-il félicité. Le lendemain, lors d’une conférence de presse, la ministre française des Armées Florence Parly a confirmé que le chef terroriste était mort à la suite d’une frappe de Barkhane en août dernier.
Adnan Abou Walid al-Sahraoui commet ses premières actions terroristes à partir de 2011 avec la mouvance djihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), puis rejoint le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO). En 2013, il retourne aux côtés d’Al-Qaïda avant de s’autoproclamer, en mai 2015, émir de la branche sahélienne de l’Etat islamique.
Cette même année, il créé l’EIGS et se fait remarquer par ses attaques particulièrement meurtrières visant civils et militaires au Mali, au Niger et au Burkina Faso.
En janvier 2020, Adnan Abou Walid al-Sahraoui, considéré comme étant à la manœuvre de la plupart des offensives, est désigné comme « ennemi prioritaire » au Sahel.
Source : Journal du Mali