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Égypte : Un bébé embrasse une fillette, la cour pour mineur se saisit de l’affaire

Un fait sans précédent se passe dans les juridictions égyptiennes. Un garçonnet de 4 ans, Mohamad, a semé la stupéfaction en embrassant sur la joue et en frappant une fillette de 3 ans, Mirna. Une plainte est déposée par le père de la fillette et l’affaire est devant la cour pour mineur égyptienne. L’affaire est rendue publique dans les médias classiques grâce à la RFI.

Entre stupéfaction et confusion, les tribunaux égyptiens sont face à un dossier assez complexe, un dossier qui n’a pas de précédent dans leurs annales. Il s’agit de l’affaire de Mohamad, un garçonnet de 4 ans qui embrasse une fillette de 3 ans dans leur jardin d’enfants dans la province de Béheira. Le garçonnet aurait même porté des coups sur la fillette.  Les réseaux sociaux ont été les premiers à dévoiler l’affaire au grand jour.

Dans un  premier temps, une connotation de harcèlement sexuel avait été attribuée à cette affaire. Dans un second temps, il a été plutôt question d’agression sexuelle. Toutefois, le père de la fillette a déposé une plainte contre le garçonnet au poste de police qui se décharge de l’affaire pour la mettre au compte du parquet qui, à son tour, a déféré le bébé devant la cour correctionnelle. Celle-ci aussi a transféré l’affaire à la cour des mineurs. Le bébé doit être jugé à la fin de ce mois de mai.

Rappelons que cette affaire est vraiment complexe si nous savons que les lois égyptiennes sur l’enfance de 2014 n’autorisent pas le jugement d’un enfant avant l’âge de 7 ans.

Cette affaire fait monter les enchères. Plusieurs s’adonnent d’ores et déjà à des critiques contre les juridictions égyptiennes. On parle même de « folie » ou de « délire » du système judiciaire qui ne sait que s’emparer des dossiers de bébés. Des critiques vont jusqu’à trouver un lien entre cette arrestation et la religion en concluant qu’il s’agit tout simplement d’un mépris vis-à-vis de la religion : « Rien d’étonnant dans un pays qui juge des enfants pour mépris des religions ou d’atteinte à la sécurité de l’État ».

Par contre, d’autres accusent plutôt le père de la fillette pour avoir porté plainte contre le garçonnet. Les islamistes trouvent l’acte inadmissible et s’en prennent au gouvernement pour avoir autorisé les jardins d’enfants mixtes.

Fousseni TOGOLA

Source: Le Pays

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