Depuis le 13 mars 2017, les enseignants membres du collectif de sept syndicats de l’éducation ont fait beaucoup de grèves pour non-satisfaction de leurs doléances. Après il y a eu satisfaction avec le gouvernement qui a promis de leur donner un statut autonome. Mais hélas. Cette fois-ci, ils sont décidés à aller la grève si leur statut autonome n’est pas adopté.
Ils réclament l’adoption d’un statut autonome de l’enseignant ; l’harmonisation des salaires des enseignants maliens sur ceux de la sous-région ; l’augmentation de l’indemnité spéciale de responsabilité pour les enseignants des catégories A, B et C ; la régularisation de la situation administrative et financière des camarades sortants de l’ENSUP (nouvelle formule) au même titre que ceux de l’ENI et de l’IPR-IFRA ; la conformité de la relecture de l’Arrêté 3282 du 11 août 2016 avec les recommandations de la lettre de protestation des différents syndicats.
Le secrétaire général du BEN/SYNEB, Amadou Coulibaly, s’est rendu le mardi 1er novembre au secrétariat général de la Primature afin de connaître les raisons du report de l’adoption du statut des enseignants en conseil de ministres du 1er novembre.
Les raisons évoquées sont les suivantes : le ministre concerné était en déplacement en France avec le président de la République pour le sommet de l’Unesco.
Selon les interlocuteurs de M. Coulibaly, quand un projet de loi concerne un département, il faut forcément que ledit département soit présent au conseil de ministres. Vu l’absence du ministre concerné, le secrétariat général a programmé l’adoption du statut au conseil de ministre du 8 novembre. Cette fois-ci les syndicalistes sont décidés.
A suivre !
Gaoussou Kanté
La rédaction
