Le dimanche 1er décembre 2024, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont réalisé une opération d’envergure en menant une frappe par drone dans la zone stratégique de Tinzawatène, une région qui reste un foyer de tensions et d’activités militantes. Cette action, qui s’est déroulée aux environs de 8h, a permis de frapper un coup d’ampleur contre les groupes armés, avec la neutralisation de plusieurs leaders importants, dont Fahad Ag Al Mahmoud, une figure centrale et influente de la région.
Bamada.net-Le départ de Fahad Ag Al Mahmoud, connu pour sa réputation de stratège rusé et redouté, marque un tournant pour la dynamique des groupes armés, compliquant leurs capacités de coordination et de résistance. Cette frappe s’inscrit dans le cadre d’une lutte constante contre les menaces extrémistes et constitue un message clair de la part des FAMa : l’engagement des autorités maliennes est intact, et la lutte pour la sécurité et la stabilité du pays se poursuit sans relâche.
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Le lendemain de cette opération, un événement majeur a réuni les groupes armés sous l’ombrelle du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-DPA). Un pacte d’honneur a été signé, marquant la dissolution des entités armées préexistantes et la création du Front de Libération de l’Azawad, une coalition politique et militaire qui entend réorganiser les rapports de force dans la région. Fahad Ag Al Mahmoud, qui avait participé à la signature de cet accord, incarne à la fois la volonté d’une nouvelle approche et les dangers que celle-ci pourrait comporter.
Cet épisode souligne les défis croissants auxquels sont confrontées les autorités maliennes dans un contexte où la réorganisation des groupes armés s’accélère. Les FAMa doivent naviguer dans un environnement de plus en plus complexe, où la coordination militaire doit s’accompagner d’une stratégie politique robuste pour prévenir l’expansion des mouvements radicaux et garantir la paix.
Le coup porté à Tinzawatène est sans doute une victoire tactique, mais il est aussi un rappel que la voie vers la paix durable n’est pas linéaire. L’accord de dissolution et la création du Front de Libération de l’Azawad augmentent la pression sur les autorités pour qu’elles mènent de front l’action militaire et la diplomatie. Une paix solide et sécuritaire exige des initiatives qui allient fermeté et dialogue, pour que la région puisse enfin aspirer à un avenir où les populations de Tinzawatène et d’ailleurs puissent vivre en sécurité et prospérité.
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Dans ce contexte, la détermination des FAMa doit s’accompagner d’une prise de conscience collective : la stabilité de notre pays repose sur une réponse concertée qui prenne en compte les dimensions militaires, politiques et sociales. La route est encore semée d’embûches, mais c’est avec des efforts unis que le Mali peut espérer construire un avenir meilleur pour ses citoyens.
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BEH COULIBALY
Source: Bamada.net
