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Edito : Les Dindons de la force s’appellent IBK et Modibo KEITA

Le Forum de Kidal qualifié comme un pas géant dans l’avancée du Processus de mise  en œuvre de l’Accord d’Alger pour la Paix et la Réconciliation, n’en a pas été un. Après avoir empoché 400 Millions de FCFA, les acteurs organisateurs du Forum ne se sont pas entendus ni sur les objectifs ni sur la qualité  des participants ni sur la date de tenue. Au lieu d’être un acte de réconciliation après celui d’Anefis entre les acteurs, le Forum de Kidal a amené  le désordre, la division entre les protagonistes  (gouvernement, CMA, Plateforme et autres). Au contraire le Forum a été une occasion pour la CMA, de mieux se rapprocher d’Iyad AG GHALI qui a donné son accord pour sa tenue. En somme, une rencontre pour justifier donc les 400Millions débloqués par le Premier ministre et amuser la galerie du gouvernement, de la MINUSMA et d’autres.

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Pendant ce temps, silence radio au niveau de la médiation internationale. Où se trouve son chef de file, l’algérien Ramtane Lamamra , dont le pays est garant de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, signé en mai et juin 2015 ? Son silence devient inquiétant dans la mesure où les évènements en cours à Kidal préoccupent les maliens et tous les observateurs de la crise malienne. Parce qu’à Kidal, les rebelles ont décidé de remettre en cause l’accord de paix en s’opposant à la participation du Premier ministre, Modibo KEITA, au forum annoncé en grande pompe dans un communiqué signé par les parties au processus de paix. Tout le monde espérait que le forum de Kidal allait donner un coup d’accélérateur au processus de paix. Mais la CMA en a décidé autrement. Qu’attendent-ils pour dire à la CMA et à ses complices que Kidal demeure une partie du territoire malien ? Et le  fait d’interdire son accès aux autorités maliennes, n’est que forfaiture. Nous savons déjà que conformément aux souhaits des rebelles indépendantistes, l’accord d’Alger les a offert l’intégration des ex-combattants dans l’Armée Nationale à hauteur de 50% dans les forces chargées de la sécurisation des régions du Nord- tout en consignant les FAMAS à rester uniquement dans les régions du sud.

Ce fait ajouté à la mise en place des autorités intérimaires auxquelles  qui seront les administrateurs, nous acheminent inévitablement vers la création de la République d’AZAWAD, car  aucun symbole de l’Etat n’existera pas dans cette zone.  Le comble est que  seule l’opposition et quelques presses privées dénoncent cette situation pour éclairer la lanterne du peuple qui continue  encore  de faire  semblant d’ignorer le contenu de l’accord d’Alger. Heureusement pour nous l’opposition et la presse libre jouent à la sentinelle de la démocratie et de l’intégrité territoriale sous le régime IBK.

La convention  pour la majorité présidentielle (CMP) peuplée de 67 partis politiques est devenue une caisse de résonance pour le régime. Aura-t-elle cette fois ci un sursaut d’orgueil pour dire non au péril qu’IBK et  son gouvernement veulent faire courir à la nation malienne ?

La Rédaction

Source : Le carrefour

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