Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Edito : L’accord d’Alger tueur de la République a deux ans d’existence !

Il y a de cela deux ans que le dit accord a été signé à Bamako en présence d’une dizaine de chef d’Etat Africains et des représentants de la communauté internationale.

editorial logo edito

 Un grand boucan a été fait autour de la signature par les autorités maliennes, à commencer par le locateur de Koulouba, le Premier ministre Modibo Keita qui a été également le haut représentant du chef de l’Etat aux négociations d’Alger avec les rebelles Touaregs. Ensuite la société civile a été endoctrinée par les religieux pour répéter qu’il n’y a pas d’Accord parfait alors qu’elle avait émis des réserves sur plusieurs pages du contenu de l’accord .  Seuls les partis de l’opposition ont porté assez de réserves et ils ont fait des contributions remarquables dont la prise en compte nous aurait sauvé aujord’hui. Même les partis de la Convention de la Majorité ont également fait des réserves pour éviter à notre pays de tomber dans le piège de la partition

.Bien qu’il n’y a eu 13 pages de réserves sur le texte de l’accord, IBK sous la menace de la France n’a rien voulu entendre, il fallait qu’il signe et il a signé contre l’avis de son peuple.

La France et la communauté internationale ont été contentes, surtout à travers cet accord et celui de Défense signé le 16 juillet 2014.La France jubile par rapport à son exploit de mettre le Mali sous sa coupe. Mais deux ans après ces accords, la paix tant ventée n’est guère venue. Au contraire le Nord et le Centre ont échappé à l’Etat Malien. Désormais la charia islamique est appliquée au Centre du pays. Plus de 200 écoles sont fermées dans ces zones.

La Conférence d’Entente Nationale tenue du 27 Mars au 2 Avril 2017 à Bamako a péché par son manque d’inclusivité. La charte pour la paix à laquelle, le peuple s’attendait a été repoussée aux calendes Grecs.Les rebelles ont refusé de signer les recommandations de la Conférence d’Entente Nationale. Notons aussi que le Mécanisme Opérationnel de coordination (MOC) et l’opération Démobilisation, Désarmement et Réinsertion (DDR) n’a pas avancé  suffisamment pour espérer assurer la sécurité au Nord.  Des véhicules du MOC sont constamment volés à destination des chefs djihadistes par les acteurs du MOC. Le MOC est devenu une source de problèmes et un souci permanent  pour les populations du Nord.  C’est donc dans ces conditions que le président HOLLANDE, parrain des rebelles Touaregs a cédé la place à EMMANUEL MACRON qui se dit de gauche et de droite à la fois. Donc un indépendant  venu le remplacer, faute de bilan dans une démocratie vieille comme celle de la France.

Ici à Bamako, notre président jubile depuis Koulouba en saluant ce grand moment de démocratie, alors que l’avenir du Mali est hypothéqué par cette même France.

Si HOLLANDE  a sauvé le Mali avant d’être son bourreau, Monsieur MACRON quant à lui nous dépècera totalement à cause de  notre manque de patriotisme, car entre dirigeants Français et autorités Maliennes, il n’y a pas de langage de vérité. Un pays qui ne peut prendre ses  responsabilités contre ses conditions de mise sous tutelle  ne mérite pas qu’on se soucie de son sort !

 Badou s Koba

 

Source:  Le Carréfour

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance