Vilipendé de toute part, le Mali subit de nos jours les conséquences d’une mauvaise politique de ses fils. Agrippés aux intérêts personnels, ils ont fini par exposer la Nation à tous les dangers. Du coup, le pays est devenu la risée du monde entier. Allez-y demander les Maliens de la diaspora, ils vous diront qu’ils vivent le mal dans leur âme. Ils ont honte de décliner leur identité malienne pour la simple raison que certains de nos dirigeants sont sans moralité. Ils ont tout bafoué, ils se soucient peu ou pas de la stabilité au moment où le monde entier est au chevet du Mali. Les aides extérieures, argents, ils les détournent sans crainte.
Faite un regard rétrospectif sur le Mali d’il y a 5 ans. L’espoir renaissait et le peuple pensait ne plus revivre les affres instaurées pendant un certain temps par les forces du mal sur le sol malien dans le nord du Mali.
Tout bascule petit à petit. Aujourd’hui, les Maliens vivent dans un semblant Etat. En toute vérité, la République du Mali n’existe que de nom pour la simple raison que l’autorité de l’Etat ne s’exerce plus sur 60% du territoire malien.
L’accord de paix auquel le Mali et la communauté internationale s’accrochent exacerbe les malheurs. Il ne s’applique pas. Des civils et militaires continuent de tomber sous des balles lâches. Les rebelles se réclamant du Mali font le double jeu et semblent se plaire dans ce système qui consume le Mali.
Ils sont en partie responsables des forfaitures perpétrées par les terroristes. Et l’on est tenté de conclure que ce sont eux qui donnent les positions des FAMAs, de Barkhane et la MINUSMA aux fils de Satan.
Ce qui manque à certains de nos dirigeants et qui est la principale source de cette catastrophe, c’est le caractère immoral. Ils ne craignent point d’avoir une dignité entachée.
L’après IBK, Oui. Mais les autres politiques prétendants au fauteuil doivent réfléchir sur cette épineuse question.
Boubacar Yalkoué
Le Pays