On ne saurait exclure, dans une bonne démocratie, l’exercice de contrôle de l’opposition. Cette démarche participative à la bonne marche des affaires publiques, exige, cependant, le respect des principes de l’Ethique, du don de soi et de l’honnêteté. Qu’en est-il au Mali ?
Depuis quelques semaines voire des mois, la scène politique malienne connait des turbulences eut égard aux multiples attaques et contre attaques dont se livrent les ténors de l’arène politique. Pour quel but et au nom de qui ? Le Mali ? Certainement pas. Mais, plutôt pour des ambitions personnelles en utilisant la cause nationale pour se régler des comptes. Le Mali, au sortir de la crise qui l’a fortement affaibli, a-t-il encore besoin de guerre fratricide pour se reconstruire ? Ceux qui animent ce jeu ont-ils la même compréhension et la même considération de la réconciliation nationale ?
Au moment où le jeu de l’opposition devrait se faire sur des bases solides, au moment où le pouvoir devrait se consacrer à l’essentiel et minimiser les coups bas des figurants politiciens, au moment où la communauté internationale renoue sa confiance en nous, les uns et les autres doivent se taire, enfin.
Hé vous là, ça suffit maintenant ! Sachez que ce que vous faites ne profite qu’à nos ennemis. Ne voyez-vous pas ce que font les leaders du MNLA à travers le Monde ? Le peuple a faim, il a besoin de l’eau et de l’électricité pour se développer. Cela, n’est-il pas plus important que vos querelles intestines et vos jeux politiciens ? Le degré d’amour d’un leader politique pour sa patrie ne doit se limiter à travers des accusations ou des droits de réponse. Ce devoir doit se faire sentir par des actes concrets.
Pour l’avenir du Mali et de tous ses fils, nos hommes politiques doivent mettre de l’eau dans leur vin et savoir que seul le Mali compte.
Jean GOÏTA