« Faire en sorte que l’or malien brille désormais pour tous les Maliens, à commencer par les populations riveraines des mines, faire la promotion des nationaux dans le secteur des mines ainsi que dans tous les métiers des mines et la protection de notre environnement », étaient quelques doléances de la Chambre des mines du Mali de sa 8e session de l’Assemblée consulaire.

Le ministre des mines, de l’énergie et de l’eau, Lamine Seydou Traoré, a présidé le 22 décembre 2020, les travaux de la 8e session de l’Assemblée consulaire de la Chambre des mines du Mali (CMM), en présence du président de la CMM, Abdoulaye Pona.
L’ordre du jour était l’examen et l’adoption des états financiers de l’exercice 2020 et l’adoption du projet de budget 2021.
Le MMEE a regretté que l’année 2020 qui s’achève a été une année d’épreuves mais aussi, une année de promesses dans notre secteur des mines. Il a expliqué l’’Etat à travers l’administration minière, a continué sans relâche, à assumer ses rôles régaliens de veille, d’impulsion, de suivi et de contrôle des activités minières. Le ministre Traoré a précisé que le gouvernement de transition ne pourra pas tout faire. « Le Mali a réalisé ses meilleures performances économiques de ces 20 dernières années avec le secteur des mines. Les secteurs des mines rapportent quelques 350 milliards F CFA au budget d’Etat soit près du 1/3 des recettes budgétaires. Le secteur des mines est vital pour l’économie nationale », a-t-il souligné.
Le président de la CMM, a fait le discours bilan de sa Chambre. M. Pona a rappelé que dès l’apparition de la maladie à Coronavirus au Mali, la Chambre des mines du Mali a publiquement exprimé une double préoccupation. Il s’agit de préserver une activité minière désormais essentielle à l’économie nationale et de protéger les acteurs du secteur contre une maladie très contagieuse et d’une extrême virulence. Il a regretté l’impact que la Covid-19 a pu avoir sur les activités minières, notamment en termes de perturbations des circuits de d’approvisionnement, de ravitaillement et de production dans les 13 usines de production d’or au Mali. Et d’ajouter qu’aucune mine industrielle n’a annoncé publiquement une baisse de sa production du fait de la maladie de la Covid-19. Il a annoncé que la production malienne d’or pourrait dépasser les quelques 66, 893 tonnes de l’année précédente. « Cette année 2020 sur le marché international pour culminer à 2 030 dollars l’once en août 2020. A l’heure du bilan, cette hausse du prix tirés de l’or devrait signifier davantage de bénéfices pour les sociétés minières et encore plus de redevances pour l’Etat malien. La vente de l’or a rapporté à l’économie national 1.388,356 milliards CFA soit plus des 2/3 du budget de l’Etat malien et près de 75% des produits à l’exportation de notre pays », a-t-il souligné.

Mahfyla Coulibaly

EchosMedias