La situation a causé de nombreux accidents depuis le début de la saison des pluies, cette année. Après l’indignation, comme beaucoup de nos concitoyens, place est faite aux interrogations. « A quoi bon des lampadaires qui ne fonctionnent pas » se demandent plus d’un conducteur ou automobiliste de la capitale.
Ce manque d’éclairage aiguise l’insécurité. En effet, cela rend difficile la vision sur la route, et l’identification des panneaux de signalisation, ne parlons pas des « ralentisseurs » ou « gendarmes couchés », abusivement installés.
« Ça nous fait réfléchir que la vie humaine n’a aucune importance pour nos autorités (surtout communales à savoir les maires) » se demande Sanogo, enseignant à Djelibougou.
Par contre, d’autres usagers de la route pointent du doigt un manque de citoyenneté : « il est facile d’accuser l’Etat. Alors que, nous ne sommes pas en mesure d’accomplir nos devoirs. Combien d’entre nous payons convenablement nos impôts » interroge un interlocuteur anonyme, précisant que : « les impôts et taxes comptent énormément pour l’entretien des voies et autres infrastructures publiques. Avant de toujours revendiquer, il serait bien de changer certains de nos comportements ».
En effet, cette complainte largement véhiculée par nombre de maliens usagers de la route intervient, pendant qu’une affaire de détournement de fonds destinés à l’éclairage de la ville de Bamako, défraie la chronique.
ADAM DIALLO
Source: Bamakonews