Exécutant le projet PGRN-CC à Banamba à travers le financement des activités génératrices de revenue, le responsable du consortium d’ONG CSPEEDA/Mission Sahel dit être confronté à des difficultés dues à la fermeture de la BDM-SA suite à une attaque terroristes.
C’est l’une des difficultés majeures que les ONG rencontrent à Banamba. Il s’agit de la fermeture de l’agence de la Banque de développement du Mali (BDM-SA) depuis le 8 novembre 2016.
Pour la centaine de microprojets que son consortium finance dans le cercle à travers le Projet de gestion des ressources naturelles et changements climatiques (PGR-CC), tout se faisait à travers cette banque. Malheureusement, elle a été obligée de fermer suite à une attaque terroriste le lundi 7 novembre 2016.
Les assaillants ont saccagé et incendié tout, explique M. Coulibaly. Une situation qui a compliqué le travail de son consortium CSPEEDA/Mission Sahel qui déposait ses fonds dans les caisses de la banque pour le financement des microprojets des populations vulnérables.
Le projet a pu financer 105 micro-projets pour un montant global 500 298 275 F CFA. Avant d’être confronté à ce problème. Les fonds, selon Yaya Coulibaly, ont été gérés par la BDM-SA de Banamba, proche des bénéficiaires. Mais avec la fermeture de cette banque, dit-il, “nos fonds sont logés maintenant à Bamako et la majeure partie des populations bénéficiaires ont du mal à y accéder”.
“Certains ont même tendance à renoncer à leur financement quand on leur propose d’aller chercher les fonds à Bamako”.
Situé à 140 kilomètres de Bamako, le cercle Banamba compte beaucoup de populations vulnérables. Une vulnérabilité qui sera accentuée par la mauvaise campagne agricole. Certaines communes sont situées en plein Sahel avec des conditions de vie difficiles. Des communes indépendamment de leur vulnérabilité sont en proie à des menaces terroristes.
Zoumana Coulibaly
Source: L indicateur du renouveau