A l’approche des échéances de 2018, c’est la montée d’adrénaline chez les prétendants au fauteuil présidentiel. Le marigot politique reste marqué par la venue sur la scène des marchands d’illusions. Ces derniers, hantés par l’obtention à tout prix du pouvoir, vendent leurs âmes aux diables pour avoir la confiance des électeurs. Des marchands d’illusions à suivre de près afin d’éviter leurs pièges.
Le Mali s’apprête à organiser des élections générales (présidentielles et législatives) dans moins d’un an. L’occasion faisant le larron, des candidats tous azimuts veulent se lancer dans la course.
Ces prétendants au fauteuil présidentiel sont, comme le disait feu Président Sékou Touré de Guinée-Conakry, des «inconnus connus» du Grand Public.
Mais, dans cette affaire, le hic est que la plupart des prétendants ont occupé des postes de responsabilité sous ce régime qui les a remercié pour des raisons diverses et de principes d’Etat de Droit. Donc, pour avoir éjectés de leurs fauteuils ou remplacés de postes par d’autres citoyens qui en ont eux aussi droit, ces individus sans vergogne se dressent contre le pouvoir qui les a nourrit et sorti de l’ornière. Pour pousser leur haine de loin, ils se déclarent candidats à la présidentielle de 2018.
Tous les moyens pour assouvir leur dessein insatiable. Ces marchands d’illusions font des promesses fallacieuses aux électeurs afin de les amener à voter pour eux. Et ce sont surtout les jeunes et les femmes qui constituent leur cible privilégiée. Ils leur promettent d’emplois décents une fois portés au pouvoir. Ce sont là quelques mots qu’ils utilisent pour appâter les jeunes et les femmes à venir vers eux : «Une fois élu, je m’engage à créer des milliers d’emplois pour vous ; j’ai pris des engagements avec mes partenaires pour résoudre la question du chômage des jeunes ou je créerais des millions d’emplois dans l’Agriculture, le Commerce, le bâtiment, l’industrie, etc. ». Ce sont là des propos de campagnes de ces marchands d’illusions qui tentent de vous emmener en bateau.
Pourquoi n’ont-ils pas pensé à cette jeunesse au moment où ils occupaient des postes de responsabilité. C’est là est tout le problème.
Faites attention à ces propos à dormir debout. Le pouvoir s’obtient sur la base de programme de société et non sur des illusions.
Ambaba de Dissongo
L’Observatoire