Je vous écris au sujet de l’article publié dans l’édition de votre journal parue le vendredi 29 mai 2015 (page 3), sous le titre : » Les balles retirées en catimini du corps du casque bleu bangladeshi tué-Des responsables de la morgue du Centre d’Odonto-Stomatologie mis aux arrêts « .
La MINUSMA nie catégoriquement ce qui est rapporté dans cet article et rejette les allégations qu’il contient au sujet d’une prétendue » volonté délibérée [de la part de la MINUSMA] de torpiller l’enquête en vue de faire accréditer la théorie d’une attaque terroriste « . La MINUSMA et les autorités compétentes maliennes coopèrent dans la conduite de cette enquête, au demeurant toujours en cours.
La MINUSMA attire votre attention sur le fait que toute instruction ouverte est soumise à confidentialité et que toute divulgation d’éléments supposés, d’hypothèses non vérifiées et surtout de fausses informations, peuvent porter préjudice à l’enquête et constituent une entrave au bon déroulement de la justice et à la manifestation de la vérité.
Je vous serais obligée de bien vouloir publier ce droit de réponse dans votre prochaine édition.
Bien cordialement,
Chief Public Information Office/Spokesperson
Nous maintenons nos informations
Loin de nous toute idée de porter préjudice à l’enquête ouverte par la justice malienne pour déterminer les circonstances réelles de la mort du casque bleu bangladeshi. Les informations auxquelles vous faites allusion ont fait l’objet de recoupements auprès de sources dignes de foi. D’abord au niveau de divers services maliens de sécurité qui suivent ce dossier, ensuite auprès d’autres sources que nous taisons pour le moment.
La MINUSMA, si prompte à démentir nos informations, gagnerait en crédibilité en nous expliquant les raisons pour lesquelles les responsables de la morgue du Centre d’Odonto stomalogie ont été mis aux arrêts.
La Rédaction
source : L’Indépendant