Le président de l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP), Oumarou Ag Mohamed Ibrahim HAÏDARA, a présidé, ce jeudi 1er août 2019, la deuxième session ordinaire de la structure au titre de l’année en cours, à son siège, sis au quartier du fleuve. C’était en présence des vice-présidents ; de l’ensemble des commissaires, du personnel de la boîte.
Pour ce deuxième rendez-vous de l’année, depuis la dernière session en février dernier, l’autorité se penchera sur des dossiers relatifs à des sujets aussi divers que variés, tels le système de vidéosurveillance sur les lieux publics et les lieux privés, les mesures de sécurité applicables au traitement des données, les conditions de prospection directe, les données relatives à la gestion du personnel ou à la gestion de la clientèle. Il s’agit également de passer en revue les activités menées dans l’intersession.
À l’ouverture des travaux, le président HAÏDARA a indiqué qu’il s’agit pour l’APDP d’examiner, au cours de la présente session, des dossiers brûlants qui sont des questions d’une importance capitale soumises à l’autorité en raison de ses compétences.
Dans son intervention, il ressort que le nouveau siège de l’autorité, contigu à l’ancien, est presque terminé et que le déménagement ne saurait tarder. Il a présenté le nouveau siège comme un bâtiment ultramoderne répondant à toutes les normes internationales. D’ailleurs, a-t-il fait savoir, il était prévu que les travaux de cette dernière session se tiennent dans ce bâtiment, mais, a-t-il expliqué, en raison de quelques problèmes techniques mineurs non souhaités, cela n’a pas pu se faire.
À ce propos, il a tenu à rassurer ses collaborateurs que cela ne saurait tarder, car tous les grands travaux sont terminés, il ne reste plus que les derniers réglages.
Il s’est réjoui de constater qu’à la faveur de quelques activités à mettre à son actif, l’autorité est en train de s’affirmer jour après jour et à imposer à la conscience collective la nécessité de son affirmation sur l’échiquier national et international.
« Aujourd’hui, la pertinence de la mission de l’APDP est largement partagée et perçue par l’immense majorité de nos concitoyens comme une évidente nécessité qui n’a plus besoin d’être justifiée », a-t-il conclu.
Par Abdoulaye OUATTARA
Source : Info-Matin