Du Colonel-major à la retraite Ibrahim Doumbia en passant par le Colonel-major Bintou Nimaga et le Colonel Djènèba Guindo, chacun a raconté son parcours aussi bien tumultueux que couronné de réussite.
Les conférenciers ont mis un accent particulier sur la scolarisation des filles car selon eux, c’est un élément essentiel de leur accès à l’autonomie économique et un enjeu majeur au développement.
Le Colonel-major à la retraite Bintou Nimaga a soutenu la thèse que seul le mérite compte. Elle a affirmé que les hommes et les femmes forestiers exercent tous le même métier et qu’ils acceptent tous les impératifs exigeants. Selon elle, les femmes sont donc amenées comme les hommes à partir dans les milieux ruraux et les zones reculées.
Le Colonel Djènèba Guindo a souligné que la vie des forestiers est exigeante et demande une certaine disponibilité, du courage, de l’endurance et de la ténacité. Elle a, par contre, soutenu, qu’elle est tout à fait compatible avec une vie de famille épanouie. A ses dires, il est possible d’envisager une vie de famille même s’il faut garder en tête certaines contraintes qui sont notamment la disponibilité, les absences prolongées, entre autres.
La Directrice Nationale des Eaux et Forêts, l’Inspecteur Général Kanouté Fatoumata Koné, a saisi l’occasion pour déclarer que l’éducation donne aux femmes des outils et des connaissances qui les transforment.
Cette éducation, dira – t- elle, permet de briser le cycle traditionnel de l’exclusion qui les confine au foyer et les met à l’écart de la prise de décision. Selon elle, il est tout à fait possible de combiner avec succès la vie professionnelle et familiale. L’Inspecteur Général a enfin remercié ses ainés pour avoir bien voulu partager leurs expériences avec les jeunes et les élèves.
Les invités du jour ont exhorté ces jeunes a serré la ceinture car de leurs avis, la vie des forestiers est une lutte de longue haleine surtout pour les femmes.
FAMA