À l’occasion d’une visite de deux jours à Bamako, le ministre des Affaires étrangères iranien, Hossein Amir Abdollahian, a rencontré son homologue malien, Abdoulaye Diop, en vue de renforcer la coopération économique et sécuritaire entre les deux pays, et devrait rencontrer le chef de la transition, Assimi Goïta.
“Vers une coopération solide.” C’est ainsi que le quotidien gouvernemental malien L’Essor qualifie le rapprochement entre Bamako et Téhéran. Mardi 23 août, les ministres des Affaires étrangères de ces deux pays vont ouvrir “la première session de la commission mixte de coopération Mali-Iran” et examiner “les nouvelles opportunités de partenariat bilatéral”, selon ce média. Sont concernés “les domaines de la sécurité, la lutte contre le terrorisme, la santé, l’enseignement supérieur, la recherche scientifique, la technologie, l’agriculture et l’élevage”.
Au programme également, “une rencontre entre opérateurs économiques maliens et iraniens”. Ces derniers font partie de “l’importante délégation” qui accompagne le ministre des Affaires étrangères de la république islamique d’Iran, Hossein Amir Abdollahian, à Bamako, à l’occasion de cette “visite de travail de deux jours”, selon L’Essor. Un séjour également ponctué par une rencontre avec le chef de la junte, Assimi Goïta.
“Effets pervers des sanctions”
Il s’agit donc, résume le quotidien malien, de “donner une nouvelle impulsion”….courrierinternational.com