Ce jour était attendu depuis des années à Diéma. La ville qui était dans le noir depuis 5 ans, a de nouveau l’électricité. Depuis jeudi dernier, les rues de la ville sont bien éclairées.
La société nationale d’électricité EDM vient de prendre la relève de l’AMADER qui avait plié bagages en 2010. Elle fournira de façon permanente à 490 abonnés, une électricité produite par une centrale hybride fonctionnant sur du diesel et des panneaux solaires.
Une mission pluridisciplinaire d’EDM conduite par le directeur de la communication de la société, Tionan Mathieu Koné, s’est rendue à Diéma pour rencontrer les acteurs locaux et recenser les difficultés de démarrage des activités d’EDM dans la localité.
La mission a donné des explications sur plusieurs aspects des activités d’EDM, notamment les branchements, l’extension de réseau, l’économie d’énergie, la lutte contre la fraude de l’électricité et les bonnes pratiques pour la maîtrise de la consommation, la tarification, le mode d’acquisition du crédit, les caractéristiques du compteur prépayé « I SAGO ».
Les questions posées aux responsables d’EDM étaient relatives entre autres, à la souscription du contrat d’abonnement I SAGO, au rechargement de ce compteur prépayé, à l’extension du réseau à de nouveaux quartiers de Diéma, à la gestion des lampadaires, à la réparation ou au remplacement des anciens poteaux de l’AMADER.
Le préfet de Diéma, Baréma Diallo, a salué l’arrivée d’EDM qui permettra de donner un coup de fouet au développement économique et social, contribuant ainsi au bien-être de la population. Il a cependant souligné la faible couverture de la ville en électricité et demandé le raccordement rapide du nouveau centre de santé de référence au réseau électrique.
Le maire de la commune rurale de Diéma, Sadio Tounkara, a observé que l’électrification de la localité constitue une bouffée d’oxygène pour ses habitants qui ont vécu de nombreux désagréments dans leurs activités à cause du manque de courant. Il a invité les consommateurs à la prudence pour éviter les dégâts que pourraient provoquer les installations.
O. BA
AMAP-Diéma
Source : L’Essor