Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Boubou Cissé a présidé, ce lundi après-midi, la cérémonie de clôture de l’atelier de validation des termes de référence du dialogue nationale inclusif.
Dans son intervention, l’Ambassadeur Cheick Sidi Diarra a fait part des trois évolutions majeures du Dialogue.
Il s’agit du consensus qui s’est dégagé pour que le nom du dialogue politique inclusif soit remplacé et devienne le dialogue national inclusif.
L’avantage de ce changement est que désormais toute la Nation est interpellée par ce dialogue, il a lancé un appel afin que tous les maliens puissent participer à ce dialogue.
Ensuite, le président du comité national d’organisation a informé l’assistance que les termes de référence et le règlement intérieur ont été adoptés par les participants.
Enfin, M. Diarra a expliqué que le dialogue national inclusif commence par des concertations qui se dérouleront au niveau local ( communes et cercles) et au niveau des ambassades et des consulats pour permettre une participation pleine et entière des maliens de l’extérieur.
La direction des débats sera assurée par les participants, avec l’appui de l’administration.
Le rapporteur Adama Samassekou a rendu compte des grandes tendances dégagées lors des discussions entre les participants à l’atelier.
Le Porte-parole du triumvirat, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufou Maïga, a remercié l’ensemble des participants pour leurs participations actives à la réussite de l’atelier.
Dans son discours de clôture, le Premier ministre a rappelé que: « le Président de la République, Chef de l’Etat SEM Ibrahim Boubacar Keita et le Gouvernement que j’ai l’honneur de diriger, réaffirment par ma voix, l’engagement à aller à un Dialogue inclusif, sans occulter de quelques préoccupations que ce soit. »
En outre, selon le Dr Boubou Cissé: « Vous aurez noté que depuis ma nomination et l’installation du Gouvernement, je n’ai pas fait une Déclaration de Politique Générale devant l’Assemblée Nationale ; la raison est toute simple : J’attends les résolutions du Dialogue National inclusif pour me soumettre à cet exercice obligatoire car je veux prendre en compte le diagnostic auquel le Peuple va procéder et je veux m’approprier les solutions qui seront définies de façon consensuelle. »