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Dialogue national inclusif en Communes VI, V et IV : Fierté des participants

Bamako, 15 octobre (AMAP) Les concertations sur le Dialogue national inclusif ont démarré, lundi, en Commune VI, Conformément au chronogramme annoncé dans les Termes de référence (TDR), avec les travaux qui ont lieu à la Cité des Enfants, à Niamakoro, en présence de l’ensemble des forces vives, a constaté l’AMAP.

Présidée par le maire de la Commune Vl, Boubacar Keita, la cérémonie d’ouverture a débuté par le mot de bienvenue du coordinateur des chefs de quartiers, Seydou Sangaré, suivie des bénédictions faites par le représentant du Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement (RECOTRADE).

Dans son discours d’ouverture, l’édile de la Commune VI a rappelé que notre pays, depuis environ trois décennies, est confronté à une crise politique, économique et sécuritaire. Cette crise, selon Boubacar Kéita, devenue multidimensionnelle depuis 2012, menace les fondements de notre nation, et impose aujourd’hui un Dialogue inclusif entre les Maliens en vue de construire une vision nationale concertée, à la hauteur des défis de l’heure.

Aux dires du maire, ces défis multisectoriels et systémiques sont essentiellement d’ordre sécuritaire, géopolitique, gouvernance, politique, institutionnel, social, économique, religieux, culturel, climatique et environnemental. « C’est pour cela, durant deux jours nous aurons à échanger autour de six thématiques, à savoir : Paix sécurité et cohésion sociale, politique et institutionnel, gouvernance, social, économique et finance, culture jeunesse et sports ». Enfin, Boubacar Keita s’est dit convaincu qu’à la sortie de ces assises, avec ces différents thèmes, les recommandations qui résulteront de ces deux jours de travaux apporteront une contribution positive à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale. « Les rapports, les résolutions et les synthèses de ces concertations feront l’objet d’une transmission à la tutelle », a assuré le maire de la Commune VI.

Du côté de la Commune V, c’est le  Palais de la culture Amadou Hampâté Ba qui abrite les assises du Dialogue national inclusif. A notre arrivée vers 11 h, les travaux se poursuivaient normalement après l’ouverture officielle des concertations par le maire Amadou Ouattara. Daouda Bouaré, président national des jeunes du parti Alliance des forces panafricaines (AFP-Bèdiè Fanga), s’est réjoui de la participation massive de la société civile, tout en exprimant ses préoccupations par rapport à la réticence de certains partis de l’opposition politique, notamment l’URD, FARE An ka Wuli, le MPR etc.

L’horloge affichait 12h 15 minutes, quand notre équipe a fait son entrée au gouvernorat du district où se tiennent les travaux de la Commune IV. A  ce niveau, le constat était presque identique qu’en communes VI et V. Sur place, nous avons rencontré Dembélé Hadja Koura Kamissoko, participante et non moins 1èrevice-présidente nationale du mouvement des femmes du Parti pour la renaissance nationale (Parena). Un tantinet sceptique au départ, notre interlocutrice a été très rassurée lorsque les concertations ont débuté. « Après l’ouverture des travaux ce matin, je commence à avoir de l’espoir, parce que je vois les uns et les autres, non seulement du côté des partis politiques, dans le rang du mouvement social de la commune, ainsi que toutes les couches susceptibles de participer à ce Dialogue. Nous sommes en train d’échanger, de travailler sur les différentes thématiques et cela m’a donné un grand espoir », a confié la responsable politique.

Toujours au niveau du gouvernorat, nous avons approché Amidou Traoré, 1ervice-président de la Chambre des métiers de la Commune IV. Participant au compte de la société civile, Amidou Traoré estime que l’Etat a pris un peu de retard par rapport l’organisation du Dialogue. « Depuis la fin du 1ermandat, l’Etat devait prendre des dispositions pour faire ce Dialogue afin de montrer aux populations ce qui ne va pas et comment on peut aller dans le bon sens, en termes de sécurité, de paix et de cohésion sociale entre les Maliens », a-t-il suggéré.

Néanmoins, tout comme Dembélé Hadja Koura Kamissoko, le 1ervice-président de la Chambre des métiers de la Commune IV,  invite l’ensemble des Maliens, toutes couches confondues, à prendre « le train du Dialogue national inclusif », même s’il a déjà quitté la gare.

AT/MD (AMAP)

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